L'argent Coloïdal - Une arme contre les maladies - VOTRE DOSSIER COMPLET
Si l'on vous proposait un produit capable de :
• tuer la plupart des microbes qui assaillent l'humanité
• accélérer la cicatrisation des blessures et des brûlures
• soigner la peau et les allergies
• stimuler les défenses naturelles de l'organisme
• purifier l'eau
vous seriez sans doute sceptique. Et pourtant cette substance existe bel et bien. Simple suspension de particules d'argent microscopiques dans de l'eau ultra pure, l'argent colloïdal fut utilisé par les médecins de manière intensive pendant près d'un demi-siècle jusqu'au début des années quarante. Tombé dans les oubliettes de l'histoire après l'invention des antibiotiques de synthèse, il fait un retour en force depuis que ces derniers semblent en passe de perdre la guerre contre l'infection.
Son action "magique" s'accompagne de solides preuves scientifiques, si bien que des médecins ont pu déclarer :
L'argent est notre meilleure arme contre les microbes.
Dr Harry Margraf, (Washington University, St Louis)
L'argent tue même les souches résistantes aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau.
Dr Robert Becker, (Syracuse University, New York)
Si l'on vous proposait un produit capable de :
• tuer la plupart des microbes qui assaillent l'humanité
• accélérer la cicatrisation des blessures et des brûlures
• soigner la peau et les allergies
• stimuler les défenses naturelles de l'organisme
• purifier l'eau
vous seriez sans doute sceptique. Et pourtant cette substance existe bel et bien. Simple suspension de particules d'argent microscopiques dans de l'eau ultra pure, l'argent colloïdal fut utilisé par les médecins de manière intensive pendant près d'un demi-siècle jusqu'au début des années quarante. Tombé dans les oubliettes de l'histoire après l'invention des antibiotiques de synthèse, il fait un retour en force depuis que ces derniers semblent en passe de perdre la guerre contre l'infection.
Son action "magique" s'accompagne de solides preuves scientifiques, si bien que des médecins ont pu déclarer :
L'argent est notre meilleure arme contre les microbes.
Dr Harry Margraf, (Washington University, St Louis)
L'argent tue même les souches résistantes aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau.
Dr Robert Becker, (Syracuse University, New York)
L'argent colloïdal et la "crise des antibiotiques"
Avec plus de 125 000 sites internet où il est question de lui, l'argent colloïdal fait incontestablement partie des succès actuels en matière de produits de santé, du moins aux États-Unis.
Quelle est donc la raison de cet engouement ? Tout simplement les étonnantes propriétés de ce produit : il élimine un très grand nombre de bactéries pathogènes, y compris des souches résistantes aux antibiotiques, ainsi que bon nombre de virus et de parasites. Il n'engendre apparemment pas de souches résistantes. Préparé et administré correctement, il ne présente aucune toxicité et ne produit aucun effet secondaire.
Serait-ce donc le dernier médicament "de pointe" inventé par la science moderne ?
Pas exactement, puisqu'on peut même le fabriquer chez soi pour un prix de revient très modique et que l'usage médical de l'argent métallique remonte à la plus haute antiquité ! Dans la première moitié du XXe siècle, ce fut même l'un des médicaments les plus employés, en particulier contre tous les types d'infection. Ce qui est nouveau par contre, ce sont les techniques constamment
affinées avec lesquelles il est produit depuis quelques années et qui lui confèrent un degré d'efficacité et d'innocuité inconnu jusqu'alors.
Au fait, de quoi s'agit-il exactement ?
Simplement de particules d'argent en suspension ou dissoutes dans de l'eau distillée.
Mais ce ne sont pas des particules tout à fait ordinaires, puisque dans les meilleurs produits actuels, elles "atteignent" des tailles inférieures au nanomètre, c'est-à-dire au millionième de millimètre ! Des particules de cette taille ultramicroscopique sont capables de pénétrer à l'intérieur des cellules et d'y détruire les virus qui s'y trouvent cachés.
L'intérêt majeur et l'importance cruciale d'un tel produit à notre époque sautent aux yeux quand on examine la situation critique de la médecine moderne dans sa guerre contre les micro-organismes pathogènes. Les succès foudroyants remportés initialement par les antibiotiques avaient laissé croire que les maladies infectieuses allaient à jamais disparaître de la surface du globe.
Mais avec l'apparition de souches résistantes (au Japon, dès la fin des années 50), puis avec la généralisation progressive de ce phénomène, il a fallu finalement déchanter.
Au point même qu'on en est venu à parler d'une véritable "crise des antibiotiques".1 Leur prescription abusive (par exemple pour des affections virales sur lesquelles ils n'ont aucun effet), leur mauvais emploi (traitement trop court ou trop prolongé), la présence de traces d'antibiotiques dans la chaîne alimentaire, tout ceci a contribué à l'apparition de souches microbiennes capables de résister aux antibiotiques. De plus, les effets secondaires des antibiotiques affaiblissent le système immunitaire et créent souvent de nouveaux problèmes, comme les myco-infections (Candida albicans).
Les germes devenus résistants peuvent transmettre cette faculté à d'autres germes grâce à des mécanismes de transfert de gènes.
En outre, ils parcourent de vastes espaces géographiques et établissent ainsi des fiefs dans certaines parties du globe. Est-ce à dire que nous allons tout droit vers un scénario catastrophe dans lequel des microbes devenus invulnérables déciment l'humanité ? Les pessimistes pensent que ce n'est pas impossible et certaines déclarations des experts ne sont guère rassurantes :
Je ne vois pas d'espoir à court terme d'obtenir de nouveaux principes actifs antibiotiques, dit André Klier, de l'Institut Pasteur. Aujourd'hui toute homologation [de nouveaux médicaments] nécessite un descriptif très précis des mécanismes biologiques impliqués, la simple innocuité ne suffit plus aux autorités... Toutes ces molécules d'avenir ne sont pas attendues avant dix ans.
En effet, la mise au point et la commercialisation de nouveaux médicaments est une opération extrêmement longue et coûteuse, si bien que le phénomène de résistance semble prendre de vitesse les scientifiques.
Selon un rapport de l'American Pharmaceutical Association
L'apparition de bactéries résistantes aux médicaments se multiplie de façon alarmante. Par exemple, le Centre pour le Contrôle et la Prévention des Maladies estime qu'au cours des cinq années écoulées, le taux de résistance du streptocoque pneumonique à la pénicilline s'est accru de plus de 300 % et la résistance à la cefotaximede plus de 1000 %. Parallèlement à l'augmentation des souches de bactéries résistantes aux médicaments, on a constaté une augmentation de la mortalité et de la morbidité dues aux maladies infectieuses.Aux États-Unis, la mortalité due aux maladies infectieuses a augmenté de 58 % entre 1980 et 1992, malgré l'introduction de nouveaux agents antibiotiques puissants. Cette augmentation est due en partie au phénomène de résistance aux antibiotiques.
Aux États-Unis, [près de] 25 000 tonnes d'antibiotiques sont prescrits chaque année, par moitié pour l'homme et par moitié pour l'agriculture et les animaux. Ceci correspond approximativement à [41 grammes] d'antibiotiques [par personne] par année.
Considérer les antibiotiques comme des ''ressources précieuses et limitées'' est un changement d'attitude qui s'impose si l'on veut préserver l'efficacité de ces agents.
Sinon, l'apparition d'organismes tels que Staphylo-coccus aureus, possédant une résistance intermédiaire à la vancomycine, menace de nous renvoyer à l'époque antérieure à la mise au point des antibiotiques.
L'utilisation courante des antibiotiques chez les animaux a récemment été mise en cause, du fait qu'une telle utilisation semble bien favoriser la résistance aux antibiotiques utilisés chez l'homme et pose donc un risque pour sa santé. On a constaté que les organismes résistants peuvent se transmettre des animaux aux humains par contact direct et par l'intermédiaire de produits alimentaires d'origine animale.
Un rapport antérieur (juin 2000) publié par le Ministère Santé américain4 dit en substance :
Les hôpitaux sont devenus un environnement fertile pour les pathogènes résistants aux médicaments. Le contact rapproché des malades et l'usage intensif des antimicrobiens obligent les pathogènes à devenir résistants.
La résistance microbienne s'est manifestée dès l'introduction de la pénicilline voici près de cinquante ans, avec l'apparition rapide d'infections causées par le staphylocoque doré. Aujourd'hui, les hôpitaux du monde entier se trouvent confrontés à une crise sans précédent due à l'apparition et à la dissémination rapides d'autres microbes résistants à un ou plusieurs agents microbiens.
En 1992, des statistiques ont montré que plus de 13 000 malades sont morts aux États-Unis suite à des infections provoquées par des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. De nouvelles études publiées par les CDC5 indiquent une brutale augmentation des bactéries résistant aux médicaments. Chaque année, on estime que de 60 000 à 80 000 malades meurent d'infections acquises à l'hôpital, et que plus de 50 % de ces morts sont attribuables aux souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. Ajoutez à cela l'apparition soudaine de virus inconnus, telle la récente épidémie de "pneumopathie atypique" qui a fait plus de 800 victimes et contre laquelle la seule arme semblait être la mise en quarantaine ! Et puis la menace d'un "terrorisme bactériologique", dont les enveloppes "empoisonnées" aux bacilles du charbon pourraient représenter un avant-goût !
Le hasard faisant parfois bien les choses, certains chercheurs ont été amenés plus ou moins fortuitement à redécouvrir l'argent colloïdal jeté aux oubliettes dans les années quarante.
Cependant, à l'heure actuelle, la médecine orthodoxe ignore à peu près tout de son existence ; les laboratoires pharmaceutiques ne s'y intéressent pas (vu qu'il ne peut être breveté) et le perçoivent même comme un dangereux concurrent susceptible de menacer directement leurs intérêts financiers. En effet, si par une étonnante ironie du sort, c'était cette fois l'argent colloïdal qui devait un jour supplanter les antibiotiques, cela priverait les grandes entreprises pharmaceutiques d'une source de revenus considérable.
Plus inquiétant encore, les instances administratives des pays concernés, probablement de connivence avec l'industrie pharmaceutique, tentent par tous les moyens et avec une mauvaise foi évidente de s'opposer à son utilisation et à la diffusion d'informations à son sujet.
Si bien que pour l'instant l'argent colloïdal a rejoint l'arsenal des médecines dites "parallèles", ce qui n'empêche pas certains scientifiques de déclarer : « Avec la montée des bactéries résistantes aux antibiotiques, l'argent va se retrouver dans la position d'un médicament moderne, parce qu'aucun organisme pathogène n'a réussi à acquérir une immunité contre lui .
.
Si la lutte contre les microbes et l'infection constitue la fonction principale de l'argent colloïdal, celui-ci a encore bien d'autres cordes à son arc. Voici une liste partielle de ce qu'il peut accomplir :
− Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et immunosuppressives, il soulage immédiatement brûlures, ulcères, allergies, piqûres d'insectes, dermatites, hémorroïdes, etc.
− Il accélère la cicatrisation des brûlures et des blessures.
− Il peut être incorporé dans la structure de pansements extrêmement efficaces.
− Il favorise la régénération osseuse et tissulaire.
− Il stimule le système immunitaire.
− Il contribue à la purification de l'eau et de l'air.
− Il peut être utilisé comme désinfectant des eaux usées et des piscines.
− Il peut être utilisé sur les plantes et les animaux.
Tous ces points feront l'objet de développements dans le cours de ce livre qui inclut aussi une importante sélection de témoignages fournis par les utilisateurs d'argent colloïdal. Ils offrent la preuve concrète de l'efficacité du produit dans des cas les plus divers, y compris de graves maladies déclarées "incurables" par la médecine officielle, comme l'hépatite C.
Aussi merveilleux que puisse être un remède, y compris l'argent colloïdal, il faut toutefois se souvenir qu'en dernière analyse le vrai "guérisseur" c'est en fait l'organisme lui-même, avec son système immunitaire et son énergie vitale. La véritable santé se construit patiemment au moyen d'un mode de vie et d'un régime alimentaire adéquats. Il faut aussi se souvenir que, dans notre monde moderne, de dangereuses toxines sont malheureusement devenues omniprésentes et polluent l'air, l'eau et les aliments que nous consommons ; il est donc indispensable de minimiser leur absorption et de maximiser leur élimination. En soutenant notre système immunitaire, l'argent colloïdal participe également à cette tâche essentielle.
Avec plus de 125 000 sites internet où il est question de lui, l'argent colloïdal fait incontestablement partie des succès actuels en matière de produits de santé, du moins aux États-Unis.
Quelle est donc la raison de cet engouement ? Tout simplement les étonnantes propriétés de ce produit : il élimine un très grand nombre de bactéries pathogènes, y compris des souches résistantes aux antibiotiques, ainsi que bon nombre de virus et de parasites. Il n'engendre apparemment pas de souches résistantes. Préparé et administré correctement, il ne présente aucune toxicité et ne produit aucun effet secondaire.
Serait-ce donc le dernier médicament "de pointe" inventé par la science moderne ?
Pas exactement, puisqu'on peut même le fabriquer chez soi pour un prix de revient très modique et que l'usage médical de l'argent métallique remonte à la plus haute antiquité ! Dans la première moitié du XXe siècle, ce fut même l'un des médicaments les plus employés, en particulier contre tous les types d'infection. Ce qui est nouveau par contre, ce sont les techniques constamment
affinées avec lesquelles il est produit depuis quelques années et qui lui confèrent un degré d'efficacité et d'innocuité inconnu jusqu'alors.
Au fait, de quoi s'agit-il exactement ?
Simplement de particules d'argent en suspension ou dissoutes dans de l'eau distillée.
Mais ce ne sont pas des particules tout à fait ordinaires, puisque dans les meilleurs produits actuels, elles "atteignent" des tailles inférieures au nanomètre, c'est-à-dire au millionième de millimètre ! Des particules de cette taille ultramicroscopique sont capables de pénétrer à l'intérieur des cellules et d'y détruire les virus qui s'y trouvent cachés.
L'intérêt majeur et l'importance cruciale d'un tel produit à notre époque sautent aux yeux quand on examine la situation critique de la médecine moderne dans sa guerre contre les micro-organismes pathogènes. Les succès foudroyants remportés initialement par les antibiotiques avaient laissé croire que les maladies infectieuses allaient à jamais disparaître de la surface du globe.
Mais avec l'apparition de souches résistantes (au Japon, dès la fin des années 50), puis avec la généralisation progressive de ce phénomène, il a fallu finalement déchanter.
Au point même qu'on en est venu à parler d'une véritable "crise des antibiotiques".1 Leur prescription abusive (par exemple pour des affections virales sur lesquelles ils n'ont aucun effet), leur mauvais emploi (traitement trop court ou trop prolongé), la présence de traces d'antibiotiques dans la chaîne alimentaire, tout ceci a contribué à l'apparition de souches microbiennes capables de résister aux antibiotiques. De plus, les effets secondaires des antibiotiques affaiblissent le système immunitaire et créent souvent de nouveaux problèmes, comme les myco-infections (Candida albicans).
Les germes devenus résistants peuvent transmettre cette faculté à d'autres germes grâce à des mécanismes de transfert de gènes.
En outre, ils parcourent de vastes espaces géographiques et établissent ainsi des fiefs dans certaines parties du globe. Est-ce à dire que nous allons tout droit vers un scénario catastrophe dans lequel des microbes devenus invulnérables déciment l'humanité ? Les pessimistes pensent que ce n'est pas impossible et certaines déclarations des experts ne sont guère rassurantes :
Je ne vois pas d'espoir à court terme d'obtenir de nouveaux principes actifs antibiotiques, dit André Klier, de l'Institut Pasteur. Aujourd'hui toute homologation [de nouveaux médicaments] nécessite un descriptif très précis des mécanismes biologiques impliqués, la simple innocuité ne suffit plus aux autorités... Toutes ces molécules d'avenir ne sont pas attendues avant dix ans.
En effet, la mise au point et la commercialisation de nouveaux médicaments est une opération extrêmement longue et coûteuse, si bien que le phénomène de résistance semble prendre de vitesse les scientifiques.
Selon un rapport de l'American Pharmaceutical Association
L'apparition de bactéries résistantes aux médicaments se multiplie de façon alarmante. Par exemple, le Centre pour le Contrôle et la Prévention des Maladies estime qu'au cours des cinq années écoulées, le taux de résistance du streptocoque pneumonique à la pénicilline s'est accru de plus de 300 % et la résistance à la cefotaximede plus de 1000 %. Parallèlement à l'augmentation des souches de bactéries résistantes aux médicaments, on a constaté une augmentation de la mortalité et de la morbidité dues aux maladies infectieuses.Aux États-Unis, la mortalité due aux maladies infectieuses a augmenté de 58 % entre 1980 et 1992, malgré l'introduction de nouveaux agents antibiotiques puissants. Cette augmentation est due en partie au phénomène de résistance aux antibiotiques.
Aux États-Unis, [près de] 25 000 tonnes d'antibiotiques sont prescrits chaque année, par moitié pour l'homme et par moitié pour l'agriculture et les animaux. Ceci correspond approximativement à [41 grammes] d'antibiotiques [par personne] par année.
Considérer les antibiotiques comme des ''ressources précieuses et limitées'' est un changement d'attitude qui s'impose si l'on veut préserver l'efficacité de ces agents.
Sinon, l'apparition d'organismes tels que Staphylo-coccus aureus, possédant une résistance intermédiaire à la vancomycine, menace de nous renvoyer à l'époque antérieure à la mise au point des antibiotiques.
L'utilisation courante des antibiotiques chez les animaux a récemment été mise en cause, du fait qu'une telle utilisation semble bien favoriser la résistance aux antibiotiques utilisés chez l'homme et pose donc un risque pour sa santé. On a constaté que les organismes résistants peuvent se transmettre des animaux aux humains par contact direct et par l'intermédiaire de produits alimentaires d'origine animale.
Un rapport antérieur (juin 2000) publié par le Ministère Santé américain4 dit en substance :
Les hôpitaux sont devenus un environnement fertile pour les pathogènes résistants aux médicaments. Le contact rapproché des malades et l'usage intensif des antimicrobiens obligent les pathogènes à devenir résistants.
La résistance microbienne s'est manifestée dès l'introduction de la pénicilline voici près de cinquante ans, avec l'apparition rapide d'infections causées par le staphylocoque doré. Aujourd'hui, les hôpitaux du monde entier se trouvent confrontés à une crise sans précédent due à l'apparition et à la dissémination rapides d'autres microbes résistants à un ou plusieurs agents microbiens.
En 1992, des statistiques ont montré que plus de 13 000 malades sont morts aux États-Unis suite à des infections provoquées par des souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. De nouvelles études publiées par les CDC5 indiquent une brutale augmentation des bactéries résistant aux médicaments. Chaque année, on estime que de 60 000 à 80 000 malades meurent d'infections acquises à l'hôpital, et que plus de 50 % de ces morts sont attribuables aux souches bactériennes résistantes aux antibiotiques. Ajoutez à cela l'apparition soudaine de virus inconnus, telle la récente épidémie de "pneumopathie atypique" qui a fait plus de 800 victimes et contre laquelle la seule arme semblait être la mise en quarantaine ! Et puis la menace d'un "terrorisme bactériologique", dont les enveloppes "empoisonnées" aux bacilles du charbon pourraient représenter un avant-goût !
Le hasard faisant parfois bien les choses, certains chercheurs ont été amenés plus ou moins fortuitement à redécouvrir l'argent colloïdal jeté aux oubliettes dans les années quarante.
Cependant, à l'heure actuelle, la médecine orthodoxe ignore à peu près tout de son existence ; les laboratoires pharmaceutiques ne s'y intéressent pas (vu qu'il ne peut être breveté) et le perçoivent même comme un dangereux concurrent susceptible de menacer directement leurs intérêts financiers. En effet, si par une étonnante ironie du sort, c'était cette fois l'argent colloïdal qui devait un jour supplanter les antibiotiques, cela priverait les grandes entreprises pharmaceutiques d'une source de revenus considérable.
Plus inquiétant encore, les instances administratives des pays concernés, probablement de connivence avec l'industrie pharmaceutique, tentent par tous les moyens et avec une mauvaise foi évidente de s'opposer à son utilisation et à la diffusion d'informations à son sujet.
Si bien que pour l'instant l'argent colloïdal a rejoint l'arsenal des médecines dites "parallèles", ce qui n'empêche pas certains scientifiques de déclarer : « Avec la montée des bactéries résistantes aux antibiotiques, l'argent va se retrouver dans la position d'un médicament moderne, parce qu'aucun organisme pathogène n'a réussi à acquérir une immunité contre lui .
.
Si la lutte contre les microbes et l'infection constitue la fonction principale de l'argent colloïdal, celui-ci a encore bien d'autres cordes à son arc. Voici une liste partielle de ce qu'il peut accomplir :
− Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et immunosuppressives, il soulage immédiatement brûlures, ulcères, allergies, piqûres d'insectes, dermatites, hémorroïdes, etc.
− Il accélère la cicatrisation des brûlures et des blessures.
− Il peut être incorporé dans la structure de pansements extrêmement efficaces.
− Il favorise la régénération osseuse et tissulaire.
− Il stimule le système immunitaire.
− Il contribue à la purification de l'eau et de l'air.
− Il peut être utilisé comme désinfectant des eaux usées et des piscines.
− Il peut être utilisé sur les plantes et les animaux.
Tous ces points feront l'objet de développements dans le cours de ce livre qui inclut aussi une importante sélection de témoignages fournis par les utilisateurs d'argent colloïdal. Ils offrent la preuve concrète de l'efficacité du produit dans des cas les plus divers, y compris de graves maladies déclarées "incurables" par la médecine officielle, comme l'hépatite C.
Aussi merveilleux que puisse être un remède, y compris l'argent colloïdal, il faut toutefois se souvenir qu'en dernière analyse le vrai "guérisseur" c'est en fait l'organisme lui-même, avec son système immunitaire et son énergie vitale. La véritable santé se construit patiemment au moyen d'un mode de vie et d'un régime alimentaire adéquats. Il faut aussi se souvenir que, dans notre monde moderne, de dangereuses toxines sont malheureusement devenues omniprésentes et polluent l'air, l'eau et les aliments que nous consommons ; il est donc indispensable de minimiser leur absorption et de maximiser leur élimination. En soutenant notre système immunitaire, l'argent colloïdal participe également à cette tâche essentielle.
UN BREF HISTORIQUE
Les propriétés germicides du métal argent sont connues depuis l'Antiquité. Grecs, Perses et Romains utilisaient des récipients en argent pour transporter et stocker divers liquides (eau, vin, vinaigre...) destinés aux souverains, aux nobles et aux privilégiés. Ces liquides conservaient ainsi leur fraîcheur plus longtemps que dans d'autres récipients.
L'argent servait aussi à fabriquer des ustensiles de table et de cuisine, une tradition qui s'est perpétuée jusqu'à une époque récente. Il semble qu'ingérer ainsi régulièrement de minuscules particules d'argent contribuait à renforcer l'immunité vis-à-vis de certaines maladies. Il était aussi courant de placer des pièces d'argent au fond des récipients contenant du lait ou des aliments pour en préserver la fraîcheur, une méthode adoptée plus tard par les pionniers américains.
Le bien-fondé de ces pratiques populaires a d'ailleurs été démontré par les recherches modernes. On a pu déterminer en effet que l'argent métallique se dissout dans l'eau à un taux d'environ 10 parties par milliard, soit 10 µg par litre, et que cette dose pourtant extrêmement faible (0,01 ppm) est toxique vis-à-vis de E. coli et Salmonella typhi.
En 1928, renouant avec la tradition, G A. Krause eut l'idée de placer un revêtement d'argent dans les systèmes de filtration à usage domestique. En 1929, un autre chercheur (Schweizer) rapporta que tous les pathogènes se trouvaient éliminés quand l'eau était traitée avec des particules d'argent porteuses d'une charge électrique.
Il montra également que ce traitement n'était pas nocif vis-à-vis des micro-organismes bénéfiques.
Aujourd'hui les meilleurs filtres à eau (tels ceux de la firme suisse Katadyn) emploient l'argent pour éviter la contamination des bougies filtrantes, et de nombreuses compagnies aériennes utilisent ce type de filtre à bord de leurs avions. La NASA a choisi un système de traitement de l'eau à base d'argent pour ses navettes spatiales. L'argent est aussi utilisé par les Russes pour stériliser l'eau à bord des stations spatiales.
Aux États-Unis, certaines villes ont choisi l'argent pour le traitement des eaux usées et des piscines. Au Nebraska, on a démontré l'efficacité de l'argent en décontaminant un bassin volontairement pollué par E. coli. Passant dans des filtres équipés d'électrodes d'argent, cette eau a été totalement purifiée en l'espace de trois heures.
Des études ont révélé que les réseaux internes de distribution d'eau dans les hôpitaux étaient les principaux responsables de la maladie du légionnaire (une espèce de pneumonie) acquise à l'hôpital. Aux USA, la plupart des grands hôpitaux ont installé des systèmes d'ionisation argent/cuivre qui ont permis d'éradiquer L. pneumophilia de leurs réseaux d'eau chaude. Ces systèmes sont homologués par les autorités concernées.
Au Japon, l'argent est utilisé dans plusieurs technologies de purification de l'air et dans les lieux de travail ; il participe à la lutte contre les toxines de l'air et autres poisons industriels.
Les propriétés germicides du métal argent sont connues depuis l'Antiquité. Grecs, Perses et Romains utilisaient des récipients en argent pour transporter et stocker divers liquides (eau, vin, vinaigre...) destinés aux souverains, aux nobles et aux privilégiés. Ces liquides conservaient ainsi leur fraîcheur plus longtemps que dans d'autres récipients.
L'argent servait aussi à fabriquer des ustensiles de table et de cuisine, une tradition qui s'est perpétuée jusqu'à une époque récente. Il semble qu'ingérer ainsi régulièrement de minuscules particules d'argent contribuait à renforcer l'immunité vis-à-vis de certaines maladies. Il était aussi courant de placer des pièces d'argent au fond des récipients contenant du lait ou des aliments pour en préserver la fraîcheur, une méthode adoptée plus tard par les pionniers américains.
Le bien-fondé de ces pratiques populaires a d'ailleurs été démontré par les recherches modernes. On a pu déterminer en effet que l'argent métallique se dissout dans l'eau à un taux d'environ 10 parties par milliard, soit 10 µg par litre, et que cette dose pourtant extrêmement faible (0,01 ppm) est toxique vis-à-vis de E. coli et Salmonella typhi.
En 1928, renouant avec la tradition, G A. Krause eut l'idée de placer un revêtement d'argent dans les systèmes de filtration à usage domestique. En 1929, un autre chercheur (Schweizer) rapporta que tous les pathogènes se trouvaient éliminés quand l'eau était traitée avec des particules d'argent porteuses d'une charge électrique.
Il montra également que ce traitement n'était pas nocif vis-à-vis des micro-organismes bénéfiques.
Aujourd'hui les meilleurs filtres à eau (tels ceux de la firme suisse Katadyn) emploient l'argent pour éviter la contamination des bougies filtrantes, et de nombreuses compagnies aériennes utilisent ce type de filtre à bord de leurs avions. La NASA a choisi un système de traitement de l'eau à base d'argent pour ses navettes spatiales. L'argent est aussi utilisé par les Russes pour stériliser l'eau à bord des stations spatiales.
Aux États-Unis, certaines villes ont choisi l'argent pour le traitement des eaux usées et des piscines. Au Nebraska, on a démontré l'efficacité de l'argent en décontaminant un bassin volontairement pollué par E. coli. Passant dans des filtres équipés d'électrodes d'argent, cette eau a été totalement purifiée en l'espace de trois heures.
Des études ont révélé que les réseaux internes de distribution d'eau dans les hôpitaux étaient les principaux responsables de la maladie du légionnaire (une espèce de pneumonie) acquise à l'hôpital. Aux USA, la plupart des grands hôpitaux ont installé des systèmes d'ionisation argent/cuivre qui ont permis d'éradiquer L. pneumophilia de leurs réseaux d'eau chaude. Ces systèmes sont homologués par les autorités concernées.
Au Japon, l'argent est utilisé dans plusieurs technologies de purification de l'air et dans les lieux de travail ; il participe à la lutte contre les toxines de l'air et autres poisons industriels.
Les utilisations médicales de l'argent
L'usage médical de l'argent est lui aussi l'héritier d'une longue tradition. Les Macédoniens plaçaient des plaques en argent sur les blessures pour aider à leur cicatrisation. Vers 400 avant J.C., Hippocrate enseignait que la fleur d'argent (poudre extra-fine) cicatrisait les blessures ulcérées. En 69 avant J.C., le nitrate d'argent figurait dans la pharmacopée romaine.
En 78, Pline l'Ancien écrit dans son Histoire naturelle que l'argent possède des propriétés thérapeutiques et se révèle « très efficace dans la cicatrisation des blessures quand il est incorporé aux plâtres. » Gerber (702-765), musulman fondateur d'une école associant
astrologie et alchimie, rapporte que le nitrate d'argent possède des propriétés thérapeutiques.
Avicenne (980-1037), médecin et philosophe iranien, utilisait l'argent pour purifier le sang, entre autres sous forme de poudre et de pilules argentées. Paracelse (1493-1541), alchimiste et médecin suisse, conseillait lui aussi l'usage médical de l'argent.
Les médecins chinois et asiatiques utilisaient l'argent dans la fabrication de toniques à base de plantes, ainsi que pour traiter infections, suppurations chroniques, blessures septiques, fièvres et sinusites. L'argent est toujours utilisé dans la médecine traditionnelle indienne (ayurvédique), entre autres pour traiter fièvres chroniques, inflammations intestinales, hyperactivité de la vésicule biliaire et ménorragies.
Au début du XVIIIe siècle un chercheur anglais utilisait l'argent dans le traitement de l'épilepsie et d'autres désordres nerveux. En 1884, un obstétricien allemand, Franz Crede, observant qu'un certain nombre d'enfants naissaient aveugles après avoir été exposés à des germes vénériens lors de leur expulsion de l'utérus, eut l'idée d'instiller dans les yeux des nouveaux-nés une solution à 1 % de nitrate d'argent. Avec l'instauration de cette pratique, le taux d'ophtalmie des nouveaux-nés tomba rapidement de 10 % à 0,2 %. En conséquence, cette pratique devint obligatoire aux USA et dans la plupart des pays européens ; elle se poursuivit même après l'apparition des premiers antibiotiques en 1940.
En 1893, un botaniste suisse, Karl von Nägeli, rapporta que des bactéries mises en contact avec une solution de nitrate d'argent (titrée à 10 parties par million) mouraient en trois ou quatre minutes. En 1897, le Dr Benno C. Crede introduisit l'usage en médecine de l'argent colloïdal, spéculant qu'il pourrait posséder les propriétés germicides des sels d'argent sans en avoir la toxicité. Par la suite, les colloïdes d'argent furent largement employés par voie interne pour lutter contre diverses infections bactériennes (septicémie, fièvres rhumatismales, arthrite blennorragique, diphtérie, méningite cérébro-spinale, etc.).
Pendant la première guerre mondiale, des feuilles d'argent étaient utilisées pour combattre l'infection des blessures, ce qui renouait avec la lointaine tradition des Macédoniens.
Au début du XXe siècle, la médecine occidentale avait donc refait la preuve des remarquables propriétés thérapeutiques de l'argent. Dès lors son emploi se généralisa et il devint l'un des médicaments les plus administrés, aussi bien par voie interne que sous forme
d'injections intraveineuses et intramusculaires, de gargarismes, de gouttes (nez, yeux, oreilles), d'applications locales. En 1938, on comptait plus de quatre-vingt-dix préparations médicales brevetées à base d'argent. L'argent colloïdal était alors un traitement "orthodoxe" et parmi ses fabricants on notait le nom de grandes entreprises pharmaceutiques comme Merck, Schiff, Park Davis & Co.
L'usage médical de l'argent est lui aussi l'héritier d'une longue tradition. Les Macédoniens plaçaient des plaques en argent sur les blessures pour aider à leur cicatrisation. Vers 400 avant J.C., Hippocrate enseignait que la fleur d'argent (poudre extra-fine) cicatrisait les blessures ulcérées. En 69 avant J.C., le nitrate d'argent figurait dans la pharmacopée romaine.
En 78, Pline l'Ancien écrit dans son Histoire naturelle que l'argent possède des propriétés thérapeutiques et se révèle « très efficace dans la cicatrisation des blessures quand il est incorporé aux plâtres. » Gerber (702-765), musulman fondateur d'une école associant
astrologie et alchimie, rapporte que le nitrate d'argent possède des propriétés thérapeutiques.
Avicenne (980-1037), médecin et philosophe iranien, utilisait l'argent pour purifier le sang, entre autres sous forme de poudre et de pilules argentées. Paracelse (1493-1541), alchimiste et médecin suisse, conseillait lui aussi l'usage médical de l'argent.
Les médecins chinois et asiatiques utilisaient l'argent dans la fabrication de toniques à base de plantes, ainsi que pour traiter infections, suppurations chroniques, blessures septiques, fièvres et sinusites. L'argent est toujours utilisé dans la médecine traditionnelle indienne (ayurvédique), entre autres pour traiter fièvres chroniques, inflammations intestinales, hyperactivité de la vésicule biliaire et ménorragies.
Au début du XVIIIe siècle un chercheur anglais utilisait l'argent dans le traitement de l'épilepsie et d'autres désordres nerveux. En 1884, un obstétricien allemand, Franz Crede, observant qu'un certain nombre d'enfants naissaient aveugles après avoir été exposés à des germes vénériens lors de leur expulsion de l'utérus, eut l'idée d'instiller dans les yeux des nouveaux-nés une solution à 1 % de nitrate d'argent. Avec l'instauration de cette pratique, le taux d'ophtalmie des nouveaux-nés tomba rapidement de 10 % à 0,2 %. En conséquence, cette pratique devint obligatoire aux USA et dans la plupart des pays européens ; elle se poursuivit même après l'apparition des premiers antibiotiques en 1940.
En 1893, un botaniste suisse, Karl von Nägeli, rapporta que des bactéries mises en contact avec une solution de nitrate d'argent (titrée à 10 parties par million) mouraient en trois ou quatre minutes. En 1897, le Dr Benno C. Crede introduisit l'usage en médecine de l'argent colloïdal, spéculant qu'il pourrait posséder les propriétés germicides des sels d'argent sans en avoir la toxicité. Par la suite, les colloïdes d'argent furent largement employés par voie interne pour lutter contre diverses infections bactériennes (septicémie, fièvres rhumatismales, arthrite blennorragique, diphtérie, méningite cérébro-spinale, etc.).
Pendant la première guerre mondiale, des feuilles d'argent étaient utilisées pour combattre l'infection des blessures, ce qui renouait avec la lointaine tradition des Macédoniens.
Au début du XXe siècle, la médecine occidentale avait donc refait la preuve des remarquables propriétés thérapeutiques de l'argent. Dès lors son emploi se généralisa et il devint l'un des médicaments les plus administrés, aussi bien par voie interne que sous forme
d'injections intraveineuses et intramusculaires, de gargarismes, de gouttes (nez, yeux, oreilles), d'applications locales. En 1938, on comptait plus de quatre-vingt-dix préparations médicales brevetées à base d'argent. L'argent colloïdal était alors un traitement "orthodoxe" et parmi ses fabricants on notait le nom de grandes entreprises pharmaceutiques comme Merck, Schiff, Park Davis & Co.
Mais à partir de là, il allait rapidement céder la place à de nouvelles substances qui semblaient révolutionner la médecine. L'ère des antibiotiques venait de s'ouvrir. Ceux-ci étaient d'un emploi beaucoup plus simple et coûtaient beaucoup moins cher que les produits à base d'argent. Ces derniers en effet étaient à l'époque d'un coût très élevé (jusqu'à l'équivalent de 200 Euros pour un flacon de 30 ml, soit 2 cuillerées à soupe !) et du fait des techniques rudimentaires utilisées pour sa production, il contenait des sels d'argent et/ou de très grosses particules, sources de toxicité potentielle en cas de consommation excessive ou trop prolongée.
Toutefois, l'argent demeurera dans la pharmacopée sous forme de sels et de composés pouvant être intégrés dans diverses préparations. Le produit le plus couramment employé est le nitrate d'argent, en particulier pour le traitement des verrues, des ulcères et de l'ophtalmie des nouveaux-nés. Le sulfadiazine argentique est actuellement utilisé dans les hôpitaux du monde entier pour le traitement des brûlures. Certains hôpitaux utilisent des cathéters munis d'un revêtement en argent pour minimiser les risques d'infections opportunistes. On trouve aussi de remarquables pansements qui apportent des ions d'argent directement dans les tissus
endommagés.
Toutefois, l'argent demeurera dans la pharmacopée sous forme de sels et de composés pouvant être intégrés dans diverses préparations. Le produit le plus couramment employé est le nitrate d'argent, en particulier pour le traitement des verrues, des ulcères et de l'ophtalmie des nouveaux-nés. Le sulfadiazine argentique est actuellement utilisé dans les hôpitaux du monde entier pour le traitement des brûlures. Certains hôpitaux utilisent des cathéters munis d'un revêtement en argent pour minimiser les risques d'infections opportunistes. On trouve aussi de remarquables pansements qui apportent des ions d'argent directement dans les tissus
endommagés.
LA RÉSURRECTION DE L'ARGENT
Comme on l'a déjà mentionné, l'argent va être relégué aux oubliettes pendant "l'âge d'or" des antibiotiques (1940-1965). Ces nouveaux médicaments semblaient accomplir des miracles, ils coûtaient beaucoup moins cher et étaient d'un emploi plus facile que les produits à base d'argent ; et puis ils commençaient à rapporter d'énormes bénéfices à leurs fabricants.
Cependant leurs inconvénients se sont révélés peu à peu, si bien que vers le milieu des années soixante, grâce aux travaux de certains chercheurs, l'argent allait faire son retour sur la scène médicale.
1. Traitement des brûlures et ulcères
■ Vers le milieu des années 60, le Dr Carl Moyer, président du Département de Chirurgie de l'Université de Washington (St Louis, Missouri) reçut une allocation de recherche pour mettre au point un meilleur traitement des grands brûlés. Moyer, le biochimiste Harry Margraf et d'autres chirurgiens travaillèrent ensemble sur ce projet. Il leur fallait découvrir un antiseptique à la fois puissant et suffisamment sûr pour pouvoir être appliqué sans risque sur de larges surfaces du corps.
L'équipe expérimenta vingt-deux composés antiseptiques avant d'essayer une solution à 0,5 % de nitrate d'argent. Cette solution tuait effectivement Pseudomonas aeruginosa, l'un des principaux agents infectieux des brûlures, mais présentait certains inconvénients (le nitrate d'argent tache et est irritant). Finalement, après avoir passé en revue la littérature médicale, Mar-graf eut l'idée d'essayer l'argent colloïdal ; il constata que ce produit était non-irritant et permettait la cicatrisation des brûlures sans nécrose ni effets secondaires.
À l'issue de cette recherche, il tira la conclusion suivante : L'argent est le meilleur germicide d'action générale que nous possédons. Les antiseptiques populaires, tels que le mercurochrome et le merthilate ne peuvent être utilisés que sur de petites surfaces. De nombreux composés iodés sont efficaces, mais un certain nombre de gens sont allergiques à l'iode. Les solutions alcooliques, le peroxyde d'azote [eau oxygénée] et d'autres antiseptiques peuvent être utilisés sur de petites coupures, mais sont trop douloureux sur des blessures importantes.
■ En 1968, le Dr Charles Fox2 synthétisa un composé combinant nitrate d'argent et sulfadiazine qui se révéla cinquante fois plus efficace que le sulfadiazine seul. Sous forme de pommade soluble, il fut employé pour la première fois à grande échelle pendant la guerre du Vietnam. Le sulfadiazine argentique est devenu le médicament numéro un dans le monde pour le traitement des brûlés. En outre, de très nombreuses études ont prouvé son efficacité contre un large éventail de bactéries, de virus extra-cellulaires, de champignons et de protozoaires.
■ Dans une autre étude clinique effectuée par Margraf et publiée dans Archives of Surgery, 339 ulcères de la peau sur 400 ont été notablement améliorés avec des applications d'un composé à base de zinc et d'argent. En l'espace d'une semaine, ce composé réduisait de 99 % le nombre de bactéries présentes dans l'ulcère.
2. Thérapie orthopédique
Au cours des années 1978-1985, Robert O. Becker3 un chirurgien orthopédiste américain, et ses associés entreprirent des recherches sur l'utilisation des ions d'argent en thérapie orthopédique.
Quelques années plus tôt, ils avaient étudié l'action in vitro de l'argent electrocolloïdal. Leurs expériences démontrèrent que le pôle positif d'une électrode d'argent dans un circuit de faible courant (de 100 à 200 nanoampères par centimètre d'électrode) tuait tous les types de bactéries dans un rayon de 12,5 mm.
Dans un premier article, il rapporte l'action de l'argent sur seize micro-organismes :
diverses souches de staphylocoques et de streptocoques, E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Serratia, Proteus mirabilis et Providencia stuartii. Les concentrations inhibitrices et bactéricides minimum se sont révélées extrêmement faibles. Tous les organismes furent inhibés à une concentration de 1,25 mcg/ml ou moins d'argent colloïdal et tués à une concentration de 10,05 mcg/ml ou moins (soit respectivement 1,25 ppm et 10,05 ppm). Ces concentrations étaient de dix à cent fois inférieures à celles qui étaient nécessaires avec le sulfadiazine argentique. Ils étudièrent également l'effet de cette solution sur des cellules de mammifères (souris) et ne constatèrent aucun effet négatif.
Dans un second article, l'équipe du Dr Becker rapporte les résultats d'expériences effectuées sur des levures. Plusieurs espèces de Candida et une espèce de Torulopsis furent inhibées à de très faibles concentrations du produit (de 0,5 à 4,7 mcg/ml, soit 0,5 à 4,7 ppm, selon les espèces) et tuées à des concentrations variant de 1,9 mcg/ml à plus de 15 mcg/ml selon les espèces (1,9 à plus de 15 ppm). Ces recherches ont aussi montré que les ions d'argent générés électriquement étaient plus efficaces contre les levures que le sulfadiazine argentique et le nitrate d'argent.
Les capacités de l'argent allaient encore bien au-delà de cette action germicide. Les travaux du Dr Becker ont montré que l'argent permettait aux os fracturés ou écrasés de se régénérer plus rapidement et plus complètement qu'avec tous les autres traitements utilisés jusqu'ici. Il apparut que l'argent stimulait aussi la régénération des tissus tout en empêchant les plaies de s'infecter.
Des blessures ouvertes furent traitées au moyen d'un tissu en nylon imprégné d'argent et trempé dans une solution saline puis chargé avec un potentiel de 0,9 volt (le Dr Becker s'aperçut qu'un voltage supérieur entraînait l'électrolyse des tissus). Cette technique permit au Dr Becker d'obtenir une guérison des os et des tissus adjacents dans 75 cas recensés. Il l'utilisa ensuite pour traiter les blessures cutanées graves.
Dans son important ouvrage, The Body Electric (1985), il rapporte les résultats spectaculaires obtenus avec la thérapie de l'argent dans un cas de fracture de la jambe (tibia et péroné). Cette fracture refusait de guérir depuis dix-huit mois et de plus, la jambe était infectée par cinq types de bactéries qui n'avaient pas répondu aux antibiotiques6. En désespoir de cause, avant de procéder à l'amputation, le Dr Becker traita la jambe avec des ions d'argent :
J'ai débridé la blessure, enlevé le tissu mort et les fragments d'os qui étaient morts ou extrêmement infectés. Après cela, il ne restait plus grand-chose ! Une tranchée béante s'étendait pratiquement du genou à la cheville. Dans la salle d'opération, nous avons imbibé un grand morceau de nylon d'argent dans une solution saline et nous l'avons étalé sur la blessure.
Nous avons maintenu ce tissu en place en bourrant avec de la gaze trempée dans la solution de sel et nous avons emballé la jambe. Puis nous avons branché la pile... [Au bout d'environ deux semaines de ce traitement] toutes nos cultures bactériennes étaient stériles ; les cinq types de bactéries qui infestaient la blessure étaient tous morts. Le tissu de cicatrisation se développait et commençait à recouvrir l'os... La peau commençait aussi à repousser et nous avons pu abandonner notre projet de greffes. J'ai décidé de faire une radio pour voir l'étendue des dégâts au niveau de l'os. En examinant le cliché, c'est à peine si j'en croyais mes yeux. On pouvait voir clairement que l'os était en train de repousser !... J'ai ôté le plâtre et j'ai constaté en palpant la jambe que les morceaux étaient à présent tous ressoudés. Le mécanisme par lequel les ions d'argent régénèrent les tissus a été étudié par le Dr Becker pendant plus de dix ans, sur des centaines de cas. Il croit pouvoir discerner trois étapes successives :
− Inactivation des bactéries ou des mycobactéries présentes dans la blessure (de 20 à 30 minutes), suite à l'action chimique d'ions d'argent libres, extrêmement actifs.
− Action de l'argent sur les fibroblastes7 qui les fait repasser à l'état embryonnaire, celui de cellules-souches, composantes universelles dont le rôle consiste à produire de nouveaux tissus.
− Les ions d'argent forment un complexe avec les cellules vivantes autour de la blessure pour produire des cellules-souches immédiatement convertibles. Le résultat net de cette conversion est que les cellules-souches fournissent toutes les composantes
nécessaires à la restauration complète de toutes les structures anatomiques.
Le Dr Becker dit qu'aucun autre traitement connu ne permet d'obtenir des cellules embryonnaires (cellules-souches) en nombre suffisant pour produire une véritable régénération des tissus endommagés ou détruits chez les humains et chez les animaux. Cela indique, selon lui, qu'il existe également un potentiel pour la régénération d'organes internes (cœur, cerveau et moelle épinière).
En conclusion de ces études, le Dr Becker dit : [Nous avons] redécouvert le fait que l'argent tuait les bactéries, ce qui était connu depuis des siècles... II tue même les souches résistantes aux antibiotiques et est aussi efficace contre les mycoses. Il guérit les infections les plus tenaces provoquées par toutes sortes de bactéries et stimule la cicatrisation de la peau et d'autres tissus mous.
3. Action sur les cellules cancéreuses
■ Dans les années 70 un radiologue de Stockholm, le Dr Björn Nordenström a démontré l'action de l'argent sur les tumeurs cancéreuses. Il fit passer un courant électrique continu à travers des aiguilles en argent insérées dans de grosses tumeurs et constata que cette méthode permettait de réduire la masse de ces tumeurs.
■ L'action de l'argent sur les cellules cancéreuses fut confirmée par le Dr Becker en 1979. Après avoir constaté que l'ion d'argent produit électriquement dédifférenciait les fibroblastes humains normaux, le Dr Becker s'est demandé si le même phénomène se
reproduirait sur des cellules humaines cancéreuses. En étudiant les cellules de fibrosarcomes malins (fibroblastes cancéreux), il constata que leur mitose (division) galopante pouvait être stoppée par les ions d'argent injectés électriquement. Il remarqua également qu'un courant de 10 microampères stimulait la croissance des cellules cancéreuses. Mais en associant un niveau de courant approprié à la diffusion d'ions d'argent, il se produisait une dédifférenciation des cellules cancéreuses (c'est-à-dire qu'elles cessaient d'être cancéreuses).
Le Dr Becker rapporte aussi le cas suivant : Un de mes malades souffrait d'une grave infection osseuse chronique et avait un cancer associé dans cette blessure. Il refusa l'amputation... et demanda à ce que son infection soit traitée par la technique de l'argent. Au bout de trois mois l'infection était enrayée et les cellules cancéreuses de la blessure semblaient redevenues normales. La dernière fois que j'ai eu de ses nouvelles, huit ans après le traitement, il était toujours bien portant.
Il faut bien voir qu'il ne s'agit pas simplement d'un effet électrique, mais de l'action combinée du voltage électrique et des ions d'argent produits électriquement. C'est un traitementélectrochimique.
Mais ces découvertes prometteuses ne furent pas exploitées plus avant. En effet, en janvier 1980, essentiellement pour des raisons politiques, le Dr Becker fut privé de ses crédits de recherche et contraint de fermer son laboratoire.
■ Le Dr Robert Brooks (Nouvelle-Zélande) rapporte que des chercheurs étudiant les effets des métaux sur les cellules cancéreuses découvrirent que les composés d'argent étaient "potentiellement" cytotoxiques vis-à-vis du mélanome B16 in vitro et démontraient une bonne activité vis-à-vis... de la leucémie chez les souris. Les complexes d'argent... étaient aussi actifs contre... le sarcome à cellules réticulaires.
■ Le Dr Gary Smith, qui fait des recherches sur le cancer, dit que d'une manière générale la réussite d'un traitement anticancéreux dépend de l'argent présent dans l'organisme et que son échec est la conséquence d'un manque d'argent : Quand l'argent est présent, les cellules cancéreuses se dédifférencient et l'organisme se rétablit. Quand le taux d'argent est nul, le cancer continue de se développer parce que les cellules ne peuvent pas se dédifférencier. Je soupçonne qu'une carence en argent pourrait être l'une des raisons principales de l'existence du cancer et de la vitesse à laquelle il se répand.
Comme on l'a déjà mentionné, l'argent va être relégué aux oubliettes pendant "l'âge d'or" des antibiotiques (1940-1965). Ces nouveaux médicaments semblaient accomplir des miracles, ils coûtaient beaucoup moins cher et étaient d'un emploi plus facile que les produits à base d'argent ; et puis ils commençaient à rapporter d'énormes bénéfices à leurs fabricants.
Cependant leurs inconvénients se sont révélés peu à peu, si bien que vers le milieu des années soixante, grâce aux travaux de certains chercheurs, l'argent allait faire son retour sur la scène médicale.
1. Traitement des brûlures et ulcères
■ Vers le milieu des années 60, le Dr Carl Moyer, président du Département de Chirurgie de l'Université de Washington (St Louis, Missouri) reçut une allocation de recherche pour mettre au point un meilleur traitement des grands brûlés. Moyer, le biochimiste Harry Margraf et d'autres chirurgiens travaillèrent ensemble sur ce projet. Il leur fallait découvrir un antiseptique à la fois puissant et suffisamment sûr pour pouvoir être appliqué sans risque sur de larges surfaces du corps.
L'équipe expérimenta vingt-deux composés antiseptiques avant d'essayer une solution à 0,5 % de nitrate d'argent. Cette solution tuait effectivement Pseudomonas aeruginosa, l'un des principaux agents infectieux des brûlures, mais présentait certains inconvénients (le nitrate d'argent tache et est irritant). Finalement, après avoir passé en revue la littérature médicale, Mar-graf eut l'idée d'essayer l'argent colloïdal ; il constata que ce produit était non-irritant et permettait la cicatrisation des brûlures sans nécrose ni effets secondaires.
À l'issue de cette recherche, il tira la conclusion suivante : L'argent est le meilleur germicide d'action générale que nous possédons. Les antiseptiques populaires, tels que le mercurochrome et le merthilate ne peuvent être utilisés que sur de petites surfaces. De nombreux composés iodés sont efficaces, mais un certain nombre de gens sont allergiques à l'iode. Les solutions alcooliques, le peroxyde d'azote [eau oxygénée] et d'autres antiseptiques peuvent être utilisés sur de petites coupures, mais sont trop douloureux sur des blessures importantes.
■ En 1968, le Dr Charles Fox2 synthétisa un composé combinant nitrate d'argent et sulfadiazine qui se révéla cinquante fois plus efficace que le sulfadiazine seul. Sous forme de pommade soluble, il fut employé pour la première fois à grande échelle pendant la guerre du Vietnam. Le sulfadiazine argentique est devenu le médicament numéro un dans le monde pour le traitement des brûlés. En outre, de très nombreuses études ont prouvé son efficacité contre un large éventail de bactéries, de virus extra-cellulaires, de champignons et de protozoaires.
■ Dans une autre étude clinique effectuée par Margraf et publiée dans Archives of Surgery, 339 ulcères de la peau sur 400 ont été notablement améliorés avec des applications d'un composé à base de zinc et d'argent. En l'espace d'une semaine, ce composé réduisait de 99 % le nombre de bactéries présentes dans l'ulcère.
2. Thérapie orthopédique
Au cours des années 1978-1985, Robert O. Becker3 un chirurgien orthopédiste américain, et ses associés entreprirent des recherches sur l'utilisation des ions d'argent en thérapie orthopédique.
Quelques années plus tôt, ils avaient étudié l'action in vitro de l'argent electrocolloïdal. Leurs expériences démontrèrent que le pôle positif d'une électrode d'argent dans un circuit de faible courant (de 100 à 200 nanoampères par centimètre d'électrode) tuait tous les types de bactéries dans un rayon de 12,5 mm.
Dans un premier article, il rapporte l'action de l'argent sur seize micro-organismes :
diverses souches de staphylocoques et de streptocoques, E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Serratia, Proteus mirabilis et Providencia stuartii. Les concentrations inhibitrices et bactéricides minimum se sont révélées extrêmement faibles. Tous les organismes furent inhibés à une concentration de 1,25 mcg/ml ou moins d'argent colloïdal et tués à une concentration de 10,05 mcg/ml ou moins (soit respectivement 1,25 ppm et 10,05 ppm). Ces concentrations étaient de dix à cent fois inférieures à celles qui étaient nécessaires avec le sulfadiazine argentique. Ils étudièrent également l'effet de cette solution sur des cellules de mammifères (souris) et ne constatèrent aucun effet négatif.
Dans un second article, l'équipe du Dr Becker rapporte les résultats d'expériences effectuées sur des levures. Plusieurs espèces de Candida et une espèce de Torulopsis furent inhibées à de très faibles concentrations du produit (de 0,5 à 4,7 mcg/ml, soit 0,5 à 4,7 ppm, selon les espèces) et tuées à des concentrations variant de 1,9 mcg/ml à plus de 15 mcg/ml selon les espèces (1,9 à plus de 15 ppm). Ces recherches ont aussi montré que les ions d'argent générés électriquement étaient plus efficaces contre les levures que le sulfadiazine argentique et le nitrate d'argent.
Les capacités de l'argent allaient encore bien au-delà de cette action germicide. Les travaux du Dr Becker ont montré que l'argent permettait aux os fracturés ou écrasés de se régénérer plus rapidement et plus complètement qu'avec tous les autres traitements utilisés jusqu'ici. Il apparut que l'argent stimulait aussi la régénération des tissus tout en empêchant les plaies de s'infecter.
Des blessures ouvertes furent traitées au moyen d'un tissu en nylon imprégné d'argent et trempé dans une solution saline puis chargé avec un potentiel de 0,9 volt (le Dr Becker s'aperçut qu'un voltage supérieur entraînait l'électrolyse des tissus). Cette technique permit au Dr Becker d'obtenir une guérison des os et des tissus adjacents dans 75 cas recensés. Il l'utilisa ensuite pour traiter les blessures cutanées graves.
Dans son important ouvrage, The Body Electric (1985), il rapporte les résultats spectaculaires obtenus avec la thérapie de l'argent dans un cas de fracture de la jambe (tibia et péroné). Cette fracture refusait de guérir depuis dix-huit mois et de plus, la jambe était infectée par cinq types de bactéries qui n'avaient pas répondu aux antibiotiques6. En désespoir de cause, avant de procéder à l'amputation, le Dr Becker traita la jambe avec des ions d'argent :
J'ai débridé la blessure, enlevé le tissu mort et les fragments d'os qui étaient morts ou extrêmement infectés. Après cela, il ne restait plus grand-chose ! Une tranchée béante s'étendait pratiquement du genou à la cheville. Dans la salle d'opération, nous avons imbibé un grand morceau de nylon d'argent dans une solution saline et nous l'avons étalé sur la blessure.
Nous avons maintenu ce tissu en place en bourrant avec de la gaze trempée dans la solution de sel et nous avons emballé la jambe. Puis nous avons branché la pile... [Au bout d'environ deux semaines de ce traitement] toutes nos cultures bactériennes étaient stériles ; les cinq types de bactéries qui infestaient la blessure étaient tous morts. Le tissu de cicatrisation se développait et commençait à recouvrir l'os... La peau commençait aussi à repousser et nous avons pu abandonner notre projet de greffes. J'ai décidé de faire une radio pour voir l'étendue des dégâts au niveau de l'os. En examinant le cliché, c'est à peine si j'en croyais mes yeux. On pouvait voir clairement que l'os était en train de repousser !... J'ai ôté le plâtre et j'ai constaté en palpant la jambe que les morceaux étaient à présent tous ressoudés. Le mécanisme par lequel les ions d'argent régénèrent les tissus a été étudié par le Dr Becker pendant plus de dix ans, sur des centaines de cas. Il croit pouvoir discerner trois étapes successives :
− Inactivation des bactéries ou des mycobactéries présentes dans la blessure (de 20 à 30 minutes), suite à l'action chimique d'ions d'argent libres, extrêmement actifs.
− Action de l'argent sur les fibroblastes7 qui les fait repasser à l'état embryonnaire, celui de cellules-souches, composantes universelles dont le rôle consiste à produire de nouveaux tissus.
− Les ions d'argent forment un complexe avec les cellules vivantes autour de la blessure pour produire des cellules-souches immédiatement convertibles. Le résultat net de cette conversion est que les cellules-souches fournissent toutes les composantes
nécessaires à la restauration complète de toutes les structures anatomiques.
Le Dr Becker dit qu'aucun autre traitement connu ne permet d'obtenir des cellules embryonnaires (cellules-souches) en nombre suffisant pour produire une véritable régénération des tissus endommagés ou détruits chez les humains et chez les animaux. Cela indique, selon lui, qu'il existe également un potentiel pour la régénération d'organes internes (cœur, cerveau et moelle épinière).
En conclusion de ces études, le Dr Becker dit : [Nous avons] redécouvert le fait que l'argent tuait les bactéries, ce qui était connu depuis des siècles... II tue même les souches résistantes aux antibiotiques et est aussi efficace contre les mycoses. Il guérit les infections les plus tenaces provoquées par toutes sortes de bactéries et stimule la cicatrisation de la peau et d'autres tissus mous.
3. Action sur les cellules cancéreuses
■ Dans les années 70 un radiologue de Stockholm, le Dr Björn Nordenström a démontré l'action de l'argent sur les tumeurs cancéreuses. Il fit passer un courant électrique continu à travers des aiguilles en argent insérées dans de grosses tumeurs et constata que cette méthode permettait de réduire la masse de ces tumeurs.
■ L'action de l'argent sur les cellules cancéreuses fut confirmée par le Dr Becker en 1979. Après avoir constaté que l'ion d'argent produit électriquement dédifférenciait les fibroblastes humains normaux, le Dr Becker s'est demandé si le même phénomène se
reproduirait sur des cellules humaines cancéreuses. En étudiant les cellules de fibrosarcomes malins (fibroblastes cancéreux), il constata que leur mitose (division) galopante pouvait être stoppée par les ions d'argent injectés électriquement. Il remarqua également qu'un courant de 10 microampères stimulait la croissance des cellules cancéreuses. Mais en associant un niveau de courant approprié à la diffusion d'ions d'argent, il se produisait une dédifférenciation des cellules cancéreuses (c'est-à-dire qu'elles cessaient d'être cancéreuses).
Le Dr Becker rapporte aussi le cas suivant : Un de mes malades souffrait d'une grave infection osseuse chronique et avait un cancer associé dans cette blessure. Il refusa l'amputation... et demanda à ce que son infection soit traitée par la technique de l'argent. Au bout de trois mois l'infection était enrayée et les cellules cancéreuses de la blessure semblaient redevenues normales. La dernière fois que j'ai eu de ses nouvelles, huit ans après le traitement, il était toujours bien portant.
Il faut bien voir qu'il ne s'agit pas simplement d'un effet électrique, mais de l'action combinée du voltage électrique et des ions d'argent produits électriquement. C'est un traitementélectrochimique.
Mais ces découvertes prometteuses ne furent pas exploitées plus avant. En effet, en janvier 1980, essentiellement pour des raisons politiques, le Dr Becker fut privé de ses crédits de recherche et contraint de fermer son laboratoire.
■ Le Dr Robert Brooks (Nouvelle-Zélande) rapporte que des chercheurs étudiant les effets des métaux sur les cellules cancéreuses découvrirent que les composés d'argent étaient "potentiellement" cytotoxiques vis-à-vis du mélanome B16 in vitro et démontraient une bonne activité vis-à-vis... de la leucémie chez les souris. Les complexes d'argent... étaient aussi actifs contre... le sarcome à cellules réticulaires.
■ Le Dr Gary Smith, qui fait des recherches sur le cancer, dit que d'une manière générale la réussite d'un traitement anticancéreux dépend de l'argent présent dans l'organisme et que son échec est la conséquence d'un manque d'argent : Quand l'argent est présent, les cellules cancéreuses se dédifférencient et l'organisme se rétablit. Quand le taux d'argent est nul, le cancer continue de se développer parce que les cellules ne peuvent pas se dédifférencier. Je soupçonne qu'une carence en argent pourrait être l'une des raisons principales de l'existence du cancer et de la vitesse à laquelle il se répand.
NOUVELLES ÉVALUATIONS DE L'ARGENT COLLOÏDAL
Les travaux des deux pionniers évoqués ci-dessus, les docteurs Margraf et Becker, suscitèrent un regain d'intérêt pour l'argent colloïdal ; d'autres études furent entreprises à la demande de fabricants ou de médecins non-conformistes qui connaissaient le potentiel thérapeutique de l'argent. La publication en 1995 du livre du Dr Färber (The Micro Silver Bullet) contribua largement à sensibiliser public et médecins. Dans cet ouvrage le Dr Färber raconte entre autres comment, grâce à l'argent colloïdal, il s'est débarrassé de la maladie de Lyme qui l'avait laissé aux trois-quarts paralysé et d'une myco-infection (Candida albicans).
Les informations commencèrent à circuler de bouche à oreille et des fabricants artisanaux commencèrent à proposer des produits. Avec l'explosion de l'internet, les informations sur l'argent colloïdal se répandirent rapidement dans le public.
1. Tests bactériologiques
De nouveaux tests bactériologiques ont démontré une fois de plus l'efficacité de l'argent colloïdal in vitro contre toutes sortes de micro-organismes pathogènes. En voici quelques exemples :
UCLA Médical Laboratories, 1988
■ Une étude conclut que les solutions d'argent analysées étaient antibactériennes vis-à-vis des streptocoques pyogènes, staphylocoques dorés, gonocoques de Neisser, Gardnerella vaginalis, salmonelles typhiques et autres pathogènes intestinaux (à des concentrations de 105 par millilitre). Elles étaient fongicides vis-à-vis des Candida albicans, Candida globate et M.furfur.
Temple University, Philadelphie, 1995
■ Helen Buckley3 a utilisé de très petites doses d'argent colloïdal sur plusieurs variétés de Candida albicans (levure) et plusieurs cryptocoques (champignons, souches néoformans, souvent fatales pour les malades du sida). Dans les deux cas leur développement a été stoppé et les souches ont été tuées.
■ Le professeur Earl Henderson3 et avant lui l'Unité de Biochimie des Laboratoires
Upjohn (1991) ainsi que le Centre médical universitaire de Genève (1992), ont fait une découverte très importante, à savoir que l'argent est l'inhibiteur le plus efficace de la rénine et de la protéase du virus HIV. Le professeur Henderson rapporte :
Nous avons constaté la capacité du protéinate d'argent biotique à inhiber la reproduction de l'immunodéficience humaine Type 1 (HIV-1) dans les cellules T humaines Sup T1... Nous avons constaté que le protéinate d'argent pur inhibait la reproduction de HIV-1 dans Sup T1... Il semble n'y avoir pratiquement aucune toxicité aiguë associée à la dose de protéinate d'argent biotique qui inhibait la
reproduction de HIV-1... Ces résultats sont très encourageants et invitent à poursuivre les expériences...
Le 20 mars 1995, le professeur Henderson publia les résultats d'une autre expérience : Mon laboratoire a étudié les effets d'une formulation spéciale de protéinate d'argent biotique sur la survie du virus de l'immunodéficience humaine Type 1 (HIV-1),... Les résultats de ... l'expérience montrent que HIV-1 est complètement éliminé après exposition à une formulation spéciale de protéinate d'argent à 1000 ppm pendant une heure à 37 °C.
Rocky Mountains Laboratories, 1995
■ Le Dr William Burgdorfer4 a testé in vitro du protéinate d'argent à 1500 ppm sur des bactéries responsables de la maladie de Lyme (spirochètes Borrelia burgdorferi). Ces bactéries ont disparu en moins de cinq minutes et vingt-quatre heures plus tard aucune des cultures traitées ne contenait de spirochètes vivants. Des résultats identiques furent observés avec une autre bactérie B. hermsii (HS-1), l'agent de la fièvre récurrente.
Université de Rome, 1992
■ À la suite d'une étude sur l'utilisation de l'argent dans la conservation, les auteurs concluent : Le mode d'action [de l'argent colloïdal], son efficacité à faibles concentrations et sa stabilité indiquent que Ag+ pourrait être utilisé avec profit dans l'industrie de la conservation.
Nos expériences ont montré que l'activité antimicrobienne de contact de l'Ag(e) étaitsupérieure à celle de AgNO3 [nitrate d'argent] contre les bactéries gram-positives et gramnégatives, C. albicans, et une mycète filamenteuse. Nos tests de contact ont confirmé l'excellent spectre antibactérien et le pouvoir élevé de l'argent généré électriquement.
Les ions d'argent anodiques sont des agents très efficaces à faibles concentrations sans aucun effet néfaste sur les cellules mammaliennes normales, et les [faibles] concentrations nécessaires pour inhiber des bactéries dans les expériences in vitro ont été confirmées par des données cliniques.
Expériences du Dr Brooks Bradley
■ Voici plusieurs années nous avons effectué des évaluations assez complètes de divers protocoles promettant des résultats efficaces contre divers agents pathogènes responsables des intoxications alimentaires. Le seul protocole efficace contre TOUS les agents évalués fut l'argent colloïdal. Une solution à 5 ppm s'est révélée efficace contre tous les pathogènes testés, enrayant totalement leur développement en 6 et 8 minutes... et cela quelle que soit la concentration de l'agent pathogène. On obtenait parfois des résultats avec des solutions extrêmement faibles de 5 ppm d'argent colloïdal pour 50 000 parties de solution contaminée. Parmi les agents testés, on trouvait entre autres : Botulinum, Campylobacter, Salmonella et Listeria (pour les bactéries), les virus de type Norwalk, et le virus de l'hépatite A.
2. Tests de solutions électrocolloïdales ioniques
■ Le professeur Ron Leavitt7 et le microbiologiste David Revelli7 ont effectué en 1999 une série de tests sur des bactéries avec le produit ASAP Solution® de l'entreprise American Biotech Labs. D'après ces tests, l'ASAP Solution® a tué seize souches de bactéries différentes, agents responsables entre autres des maladies suivantes : pneumonie, infections oculaires, infections cutanées, syndrome du choc toxique, méningite, intoxication alimentaire, ostomyélite, dysenterie bacillaire, infections de la gorge et des sinus, infections des voies urinaires, diarrhée, infection des blessures, bactérémie, infection des voies respiratoires inférieures, scarlatine,
impétigo, endocardite, plaque dentaire et carie dentaire.
D'autre part une étude comparative des effets de l'argent colloïdal et de certains antibiotiques a montré que l'ASAP Solution® possède en moyenne une plus grande capacité à tuer les bactéries utilisées que quatre des cinq antibiotiques auxquels elle a été comparée. Aucun des antibiotiques testés n'agit avec la même efficacité sur chaque souche bactérienne, tandis que l'ASAP Solution® les tue toutes !
■ Jason Henry8 a testé le même produit sur une levure pathogène (S. cerevisiae). II rapporte : De toute évidence une seule application [du produit] à 10 ppm était capable de stopper le développement d'une petite population de levure pendant vingt-quatre heures, ce qui permettait au système immunitaire d'avoir le temps de réagir. En outre, des applications multiples à 10 ppm pourraient vraisemblablement empêcher la croissance de la levureindéfiniment.
■ Les tests les plus récents ont démontré l'efficacité in vitro de l'ASAP Solution® sur le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (MRSA), sur la bactérie Trichomonas vaginalis et sur la levure Candida albicans.
Le staphylocoque doré peut provoquer un grave empoisonnement du sang lorsqu'il pénètre une blessure. Il est devenu totalement résistant à la pénicilline, qui était autrefois le traitement de choix. La méthicilline a pris le relais, mais les souches résistantes se répandent de plus en plus, en particulier dans les hôpitaux, et mettent en danger de mort ceux qu'elles infectent. L'ASAP Solution® à la concentration de 10 ppm a tué 91,6 % des MRSA en dix minutes, 98,8 % en trente minutes, et 99,5 % en une heure (la concentration en bactéries était de 6 millions de UFC/ml).
Quant aux deux autres micro-organismes mentionnés, Trichomonas vaginalis et C. albicans, qui sont la cause de nombreux problèmes en particulier chez les femmes, ils ont été éliminés presque à 100 % en l'espace de dix minutes avec l'ASAP Solution®
.
En Janvier 2004, American Biotech Labs a annoncé que son produit avait démontré sa capacité à tuer la spore du charbon. Lors de tests indépendants effectués par l'un des plus grands laboratoires commerciaux du pays, l'ASAP Solution® a tué 93 % des spores du charbon en quatre heures, à température ambiante comme à température du corps ; et plus de 99 % des spores en l'espace de six heures à température du corps.
Ce même produit a également fait l'objet d'essais in vivo rapportés dans la section suivante.
■ Le professeur Mark Farinha9 a effectué diverses études (en 2000) avec l'argent colloïdal SilverKare contre des bactéries et des champignons. Il rapporte : Comme on peut le voir d'après les données résumées et les graphiques, SilverKare est un agent antimicrobien extrêmement efficace. Son action est très rapide sur un large spectre de micro-organismes, y compris certains normalement considérés comme résistants aux antibiotiques.
2. Expériences in vivo
■ Mastite de la vache : des recherches de terrain sur l'utilisation des colloïdes d'argent contre la mastite de la vache ont été récemment effectuées avec plusieurs troupeaux dans quelques états du Midwest américain. Toutes les vaches infectées ont reçu des injections de 5 à 15 ppm d'argent colloïdal. A 5 ppm, quatre des six souches bactériennes ont été éliminées.
Cependant E. coli résistait et il fallut administrer 15 ppm pour obtenir sa complète élimination. A la suite de ce traitement, la présence d'argent dans le lait était indétectable après quatre traites... Les études se poursuivent en vue d'obtenir l'homologation de la FDA pour le traitement des vaches laitières.
■ Dr Victor Marcial Vega : Professeur de médecine à l'Université John Hopkins, oncologiste et directeur d'un centre de santé en Floride. Il a traité des centaines de cas de pneumonies virales, fongiques et bactériennes. Parmi tous les traitements existants, c'est la nébulisation d'un produit à base d'argent colloïdal qui s'est révélé le plus efficace. Il pense que ce traitement serait également efficace contre les spores du charbon. Pour prévenir la maladie du charbon, il recommande des nébulisations quotidiennes avec 4 cm3 d'argent colloïdal. Il a utilisé les nébulisations pour traiter nouveaux-nés, vieillards et malades du sida, et a obtenu d'excellent résultats sans effets secondaires.
■ Des études médicales nouvelles confirment le rôle anti-viral des ions d'argent in vitro et in vivo, y compris contre des organismes aussi puissants que HIV12 et un virus de l'herpès.
■ ASAP Solution® : Ce produit a été testé sur soixante malades dans des hôpitaux du Ghana, en vue d'étudier la possibilité de le substituer aux antibiotiques. Les résultats ont été si probants que le Food and Drug Board du Ghana a déjà homologué cette solution d'argent colloïdal pour lui donner le statut de médicament nouveau.
Le produit a été utilisé dans toutes sortes de cas, entre autres : malaria, infections mycobactériennes de la peau, infections vaginales, infections des voies urinaires, angines, pharyngites, blennorragies, conjonctivites, infections des voies respiratoires inférieures,
problèmes de nez et de sinus.
Sur les soixante cas traités, huit concernaient la malaria, une maladie qui tue chaque année environ un million et demi de personnes, principalement des enfants. C'est la deuxième maladie infectieuse dans le monde pour ce qui est du nombre de victimes. Les médecins rapportent que les huit cas de malaria traités avec l'ASAP Solution® ont été complètement guéris en l'espace de sept jours seulement.
2. Mécanismes d'action
Les mécanismes auxquels l'argent, le cuivre et d'autres métaux doivent leurs propriétés germicides ne sont pas tous connus avec une certitude absolue. Un des mécanismes généralement reconnu est l'interaction des métaux avec les parois cellulaires. L'argent a une
très grande affinité pour les protéines et se lie facilement avec les anions, les groupes sulfhydryles et les enzymes.
Essentiellement, l'argent réagit avec la paroi cellulaire de la bactérie. Celle-ci est constituée de protéines liées par des amino-acides pour lui donner résistance et stabilité. Ces protéines structurelles sont appelées peptidoglycans. L'argent réagit avec les peptidoglycans exposés en bloquant leur capacité à transférer l'oxygène (énergie) dans la cellule et de ce fait inactive les bactéries qui finissent par mourir...
Les cellules des mammifères sont protégées par un revêtement complètement différent des peptidoglycans sur lequel l'argent n'a aucun effet. Toute cellule qui ne possède pas une paroi résistante au niveau chimique est vulnérable à l'action de l'argent. Ceci comprend toutes les bactéries et d'autres organismes dépourvus de parois cellulaires, par exemple les virus extracellulaires.
■ En 1993, des chercheurs démontrèrent la capacité de l'argent à endommager les membranes cellulaires des bactéries. Utilisant des isotopes d'argent radioactifs (sulfadiazine argentique sur Pseudomonas aeruginosa), ils examinèrent les bactéries tuées et découvrirent que les ions argent s'attachaient aux parois et aux membranes cellulaires. Ceci produisait des sortes de vésicules d'où s'échappaient du potassium et d'autres métabolites ; ce phénomène entraînait la mort des bactéries.
■ Les mêmes chercheurs constatèrent également que l'argent formait un complexe avec l'ADN des bactéries. Un autre chercheur découvrit que les ions argent pouvaient facilement pénétrer les parois cellulaires des levures. L'argent migrait à travers le cytoplasme de la levure et s'attachait à l'ADN, ce qui empêchait la levure de se reproduire.
Les travaux des deux pionniers évoqués ci-dessus, les docteurs Margraf et Becker, suscitèrent un regain d'intérêt pour l'argent colloïdal ; d'autres études furent entreprises à la demande de fabricants ou de médecins non-conformistes qui connaissaient le potentiel thérapeutique de l'argent. La publication en 1995 du livre du Dr Färber (The Micro Silver Bullet) contribua largement à sensibiliser public et médecins. Dans cet ouvrage le Dr Färber raconte entre autres comment, grâce à l'argent colloïdal, il s'est débarrassé de la maladie de Lyme qui l'avait laissé aux trois-quarts paralysé et d'une myco-infection (Candida albicans).
Les informations commencèrent à circuler de bouche à oreille et des fabricants artisanaux commencèrent à proposer des produits. Avec l'explosion de l'internet, les informations sur l'argent colloïdal se répandirent rapidement dans le public.
1. Tests bactériologiques
De nouveaux tests bactériologiques ont démontré une fois de plus l'efficacité de l'argent colloïdal in vitro contre toutes sortes de micro-organismes pathogènes. En voici quelques exemples :
UCLA Médical Laboratories, 1988
■ Une étude conclut que les solutions d'argent analysées étaient antibactériennes vis-à-vis des streptocoques pyogènes, staphylocoques dorés, gonocoques de Neisser, Gardnerella vaginalis, salmonelles typhiques et autres pathogènes intestinaux (à des concentrations de 105 par millilitre). Elles étaient fongicides vis-à-vis des Candida albicans, Candida globate et M.furfur.
Temple University, Philadelphie, 1995
■ Helen Buckley3 a utilisé de très petites doses d'argent colloïdal sur plusieurs variétés de Candida albicans (levure) et plusieurs cryptocoques (champignons, souches néoformans, souvent fatales pour les malades du sida). Dans les deux cas leur développement a été stoppé et les souches ont été tuées.
■ Le professeur Earl Henderson3 et avant lui l'Unité de Biochimie des Laboratoires
Upjohn (1991) ainsi que le Centre médical universitaire de Genève (1992), ont fait une découverte très importante, à savoir que l'argent est l'inhibiteur le plus efficace de la rénine et de la protéase du virus HIV. Le professeur Henderson rapporte :
Nous avons constaté la capacité du protéinate d'argent biotique à inhiber la reproduction de l'immunodéficience humaine Type 1 (HIV-1) dans les cellules T humaines Sup T1... Nous avons constaté que le protéinate d'argent pur inhibait la reproduction de HIV-1 dans Sup T1... Il semble n'y avoir pratiquement aucune toxicité aiguë associée à la dose de protéinate d'argent biotique qui inhibait la
reproduction de HIV-1... Ces résultats sont très encourageants et invitent à poursuivre les expériences...
Le 20 mars 1995, le professeur Henderson publia les résultats d'une autre expérience : Mon laboratoire a étudié les effets d'une formulation spéciale de protéinate d'argent biotique sur la survie du virus de l'immunodéficience humaine Type 1 (HIV-1),... Les résultats de ... l'expérience montrent que HIV-1 est complètement éliminé après exposition à une formulation spéciale de protéinate d'argent à 1000 ppm pendant une heure à 37 °C.
Rocky Mountains Laboratories, 1995
■ Le Dr William Burgdorfer4 a testé in vitro du protéinate d'argent à 1500 ppm sur des bactéries responsables de la maladie de Lyme (spirochètes Borrelia burgdorferi). Ces bactéries ont disparu en moins de cinq minutes et vingt-quatre heures plus tard aucune des cultures traitées ne contenait de spirochètes vivants. Des résultats identiques furent observés avec une autre bactérie B. hermsii (HS-1), l'agent de la fièvre récurrente.
Université de Rome, 1992
■ À la suite d'une étude sur l'utilisation de l'argent dans la conservation, les auteurs concluent : Le mode d'action [de l'argent colloïdal], son efficacité à faibles concentrations et sa stabilité indiquent que Ag+ pourrait être utilisé avec profit dans l'industrie de la conservation.
Nos expériences ont montré que l'activité antimicrobienne de contact de l'Ag(e) étaitsupérieure à celle de AgNO3 [nitrate d'argent] contre les bactéries gram-positives et gramnégatives, C. albicans, et une mycète filamenteuse. Nos tests de contact ont confirmé l'excellent spectre antibactérien et le pouvoir élevé de l'argent généré électriquement.
Les ions d'argent anodiques sont des agents très efficaces à faibles concentrations sans aucun effet néfaste sur les cellules mammaliennes normales, et les [faibles] concentrations nécessaires pour inhiber des bactéries dans les expériences in vitro ont été confirmées par des données cliniques.
Expériences du Dr Brooks Bradley
■ Voici plusieurs années nous avons effectué des évaluations assez complètes de divers protocoles promettant des résultats efficaces contre divers agents pathogènes responsables des intoxications alimentaires. Le seul protocole efficace contre TOUS les agents évalués fut l'argent colloïdal. Une solution à 5 ppm s'est révélée efficace contre tous les pathogènes testés, enrayant totalement leur développement en 6 et 8 minutes... et cela quelle que soit la concentration de l'agent pathogène. On obtenait parfois des résultats avec des solutions extrêmement faibles de 5 ppm d'argent colloïdal pour 50 000 parties de solution contaminée. Parmi les agents testés, on trouvait entre autres : Botulinum, Campylobacter, Salmonella et Listeria (pour les bactéries), les virus de type Norwalk, et le virus de l'hépatite A.
2. Tests de solutions électrocolloïdales ioniques
■ Le professeur Ron Leavitt7 et le microbiologiste David Revelli7 ont effectué en 1999 une série de tests sur des bactéries avec le produit ASAP Solution® de l'entreprise American Biotech Labs. D'après ces tests, l'ASAP Solution® a tué seize souches de bactéries différentes, agents responsables entre autres des maladies suivantes : pneumonie, infections oculaires, infections cutanées, syndrome du choc toxique, méningite, intoxication alimentaire, ostomyélite, dysenterie bacillaire, infections de la gorge et des sinus, infections des voies urinaires, diarrhée, infection des blessures, bactérémie, infection des voies respiratoires inférieures, scarlatine,
impétigo, endocardite, plaque dentaire et carie dentaire.
D'autre part une étude comparative des effets de l'argent colloïdal et de certains antibiotiques a montré que l'ASAP Solution® possède en moyenne une plus grande capacité à tuer les bactéries utilisées que quatre des cinq antibiotiques auxquels elle a été comparée. Aucun des antibiotiques testés n'agit avec la même efficacité sur chaque souche bactérienne, tandis que l'ASAP Solution® les tue toutes !
■ Jason Henry8 a testé le même produit sur une levure pathogène (S. cerevisiae). II rapporte : De toute évidence une seule application [du produit] à 10 ppm était capable de stopper le développement d'une petite population de levure pendant vingt-quatre heures, ce qui permettait au système immunitaire d'avoir le temps de réagir. En outre, des applications multiples à 10 ppm pourraient vraisemblablement empêcher la croissance de la levureindéfiniment.
■ Les tests les plus récents ont démontré l'efficacité in vitro de l'ASAP Solution® sur le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (MRSA), sur la bactérie Trichomonas vaginalis et sur la levure Candida albicans.
Le staphylocoque doré peut provoquer un grave empoisonnement du sang lorsqu'il pénètre une blessure. Il est devenu totalement résistant à la pénicilline, qui était autrefois le traitement de choix. La méthicilline a pris le relais, mais les souches résistantes se répandent de plus en plus, en particulier dans les hôpitaux, et mettent en danger de mort ceux qu'elles infectent. L'ASAP Solution® à la concentration de 10 ppm a tué 91,6 % des MRSA en dix minutes, 98,8 % en trente minutes, et 99,5 % en une heure (la concentration en bactéries était de 6 millions de UFC/ml).
Quant aux deux autres micro-organismes mentionnés, Trichomonas vaginalis et C. albicans, qui sont la cause de nombreux problèmes en particulier chez les femmes, ils ont été éliminés presque à 100 % en l'espace de dix minutes avec l'ASAP Solution®
.
En Janvier 2004, American Biotech Labs a annoncé que son produit avait démontré sa capacité à tuer la spore du charbon. Lors de tests indépendants effectués par l'un des plus grands laboratoires commerciaux du pays, l'ASAP Solution® a tué 93 % des spores du charbon en quatre heures, à température ambiante comme à température du corps ; et plus de 99 % des spores en l'espace de six heures à température du corps.
Ce même produit a également fait l'objet d'essais in vivo rapportés dans la section suivante.
■ Le professeur Mark Farinha9 a effectué diverses études (en 2000) avec l'argent colloïdal SilverKare contre des bactéries et des champignons. Il rapporte : Comme on peut le voir d'après les données résumées et les graphiques, SilverKare est un agent antimicrobien extrêmement efficace. Son action est très rapide sur un large spectre de micro-organismes, y compris certains normalement considérés comme résistants aux antibiotiques.
2. Expériences in vivo
■ Mastite de la vache : des recherches de terrain sur l'utilisation des colloïdes d'argent contre la mastite de la vache ont été récemment effectuées avec plusieurs troupeaux dans quelques états du Midwest américain. Toutes les vaches infectées ont reçu des injections de 5 à 15 ppm d'argent colloïdal. A 5 ppm, quatre des six souches bactériennes ont été éliminées.
Cependant E. coli résistait et il fallut administrer 15 ppm pour obtenir sa complète élimination. A la suite de ce traitement, la présence d'argent dans le lait était indétectable après quatre traites... Les études se poursuivent en vue d'obtenir l'homologation de la FDA pour le traitement des vaches laitières.
■ Dr Victor Marcial Vega : Professeur de médecine à l'Université John Hopkins, oncologiste et directeur d'un centre de santé en Floride. Il a traité des centaines de cas de pneumonies virales, fongiques et bactériennes. Parmi tous les traitements existants, c'est la nébulisation d'un produit à base d'argent colloïdal qui s'est révélé le plus efficace. Il pense que ce traitement serait également efficace contre les spores du charbon. Pour prévenir la maladie du charbon, il recommande des nébulisations quotidiennes avec 4 cm3 d'argent colloïdal. Il a utilisé les nébulisations pour traiter nouveaux-nés, vieillards et malades du sida, et a obtenu d'excellent résultats sans effets secondaires.
■ Des études médicales nouvelles confirment le rôle anti-viral des ions d'argent in vitro et in vivo, y compris contre des organismes aussi puissants que HIV12 et un virus de l'herpès.
■ ASAP Solution® : Ce produit a été testé sur soixante malades dans des hôpitaux du Ghana, en vue d'étudier la possibilité de le substituer aux antibiotiques. Les résultats ont été si probants que le Food and Drug Board du Ghana a déjà homologué cette solution d'argent colloïdal pour lui donner le statut de médicament nouveau.
Le produit a été utilisé dans toutes sortes de cas, entre autres : malaria, infections mycobactériennes de la peau, infections vaginales, infections des voies urinaires, angines, pharyngites, blennorragies, conjonctivites, infections des voies respiratoires inférieures,
problèmes de nez et de sinus.
Sur les soixante cas traités, huit concernaient la malaria, une maladie qui tue chaque année environ un million et demi de personnes, principalement des enfants. C'est la deuxième maladie infectieuse dans le monde pour ce qui est du nombre de victimes. Les médecins rapportent que les huit cas de malaria traités avec l'ASAP Solution® ont été complètement guéris en l'espace de sept jours seulement.
2. Mécanismes d'action
Les mécanismes auxquels l'argent, le cuivre et d'autres métaux doivent leurs propriétés germicides ne sont pas tous connus avec une certitude absolue. Un des mécanismes généralement reconnu est l'interaction des métaux avec les parois cellulaires. L'argent a une
très grande affinité pour les protéines et se lie facilement avec les anions, les groupes sulfhydryles et les enzymes.
Essentiellement, l'argent réagit avec la paroi cellulaire de la bactérie. Celle-ci est constituée de protéines liées par des amino-acides pour lui donner résistance et stabilité. Ces protéines structurelles sont appelées peptidoglycans. L'argent réagit avec les peptidoglycans exposés en bloquant leur capacité à transférer l'oxygène (énergie) dans la cellule et de ce fait inactive les bactéries qui finissent par mourir...
Les cellules des mammifères sont protégées par un revêtement complètement différent des peptidoglycans sur lequel l'argent n'a aucun effet. Toute cellule qui ne possède pas une paroi résistante au niveau chimique est vulnérable à l'action de l'argent. Ceci comprend toutes les bactéries et d'autres organismes dépourvus de parois cellulaires, par exemple les virus extracellulaires.
■ En 1993, des chercheurs démontrèrent la capacité de l'argent à endommager les membranes cellulaires des bactéries. Utilisant des isotopes d'argent radioactifs (sulfadiazine argentique sur Pseudomonas aeruginosa), ils examinèrent les bactéries tuées et découvrirent que les ions argent s'attachaient aux parois et aux membranes cellulaires. Ceci produisait des sortes de vésicules d'où s'échappaient du potassium et d'autres métabolites ; ce phénomène entraînait la mort des bactéries.
■ Les mêmes chercheurs constatèrent également que l'argent formait un complexe avec l'ADN des bactéries. Un autre chercheur découvrit que les ions argent pouvaient facilement pénétrer les parois cellulaires des levures. L'argent migrait à travers le cytoplasme de la levure et s'attachait à l'ADN, ce qui empêchait la levure de se reproduire.
TOXICITÉ ET EFFETS SECONDAIRES
1. Études toxicologiques
II faut noter que jusqu'ici aucune étude clinique à long terme n'a été effectuée en ce qui concerne la sûreté ou l'efficacité de l'argent colloïdal, mais il faut bien souligner que jamais le moindre cas de toxicité n'a été rapporté en ce qui concerne l'argent électrocolloïdal pur (c'est-à-dire ne contenant ni sels d'argent, ni additifs ou stabilisants d'aucune sorte).
Ceci peut s'expliquer par les faibles concentrations normalement utilisées (ce qui signifie qu'une très faible quantité d'argent est absorbée) et par la taille incroyablement petite des particules d'argent contenues dans les meilleurs produits (ce qui signifie que l'argent est facilement éliminé par l'organisme et ne s'y accumule pas).
Toutes les études et données toxicologiques utilisées par les organismes officiels se rapportent à des sels ou à des composés d'argent. On ne peut pas extrapoler ces données à l'argent électrocolloïdal de haute qualité tel qu'on en trouve aujourd'hui, car il n'a aucun rapport avec ces produits. Cependant, à titre indicatif, nous allons citer quelques-unes de ces études.
Dose de référence
L'EPA1 a établi pour l'argent une dose orale de référence et une dose orale critique.
− La dose orale de référence (DRf) est une estimation de l'exposition limite quotidienne pendant toute la durée de la vie humaine (70 ans). Exposition limite veut dire sans risque appréciable d'effets nocifs.
La DRf a été fixée à 5 mcg par kilo corporel et par jour, soit 350 mcg pour un adulte de 70 kg ; ce qui correspondrait à l'ingestion quotidienne pendant 70 ans de 35 ml, soit 7 cuillerées à café, d'argent colloïdal à 10 ppm.
− La dose orale critique est la quantité journalière à ne pas dépasser. Elle a été estimée à 15 meg/kg, soit 1.05 mg pour un adulte de 70 kg ; ceci correspondrait à 105 ml, soit 7 cuillerées à soupe, d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm.
Dose létale
Lors d'une expérience réalisée en 1931, les Dr Shouse et Whipple2 ont injecté 500 mg de Collargol (un composé contenant 87 % d'argent et 13 % de protéines) à un chien pesant 23 kg (soit près de 19 mg d'argent par kilo). L'animal est mort douze heures plus tard. Sa mort fut attribuée à une congestion pulmonaire et de l'œdème.
Pour un homme de 70 kg ceci équivaut à 1,324 g d'argent (soit 132,4 litres d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm !!). Ces médecins ont aussi noté que des doses de 200 à 300 mg de collargol (soit l'équivalent de 53 à 80 litres d'argent colloïdal à 10 ppm !) étaient bien tolérées.
Nous sommes évidemment assez loin des quelques cuillerées à soupe "autorisées" par l'EPA !
Sulfadiazine argentique
M.S. Wysor3 administra à des souris des doses élevées de sulfadiazine argentique (30 % d'argent) chaque jour pendant un mois. Il rapporte :
Des doses de 1,05 mg/kg administrées par voie orale et sous-cutanée se sont avérées non toxiques... Aucun animal n'est mort dans les deux groupes expérimentaux au cours du mois que dura l'expérience. À la fin de cette période, tous les animaux furent sacrifiés... Les études histologiques ont montré l'absence de pathologie évidente dans les deux groupes ayant reçu le sulfadiazine argentique. Il
n'y a eu aucune perte de poids, aucun signe de changements dans le comportement.
Aucun animal n 'a eu de diarrhée.
Pour un homme de 70 kg, cette quantité correspondrait à 73,5 mg de sulfadiazine argentique, soit 22 mg d'argent, ce qui équivaudrait à l'argent contenu dans 2,2 litres d'argent colloïdal à 10 ppm (par jour pendant un mois !!).
Manifestement, ce que toutes ces expériences tendent à montrer, c'est que la quantité d'argent colloïdal ingéré pour usage thérapeutique ne risque guère d'atteindre les chiffres avancés pour la toxicité. Et puis insistons encore une fois sur ce point, les produits utilisés dans ces expériences ne peuvent de toutes façons se comparer à ceux dont nous parlons ici.
Argent et cancer
Les actes de la Conférence sur le rôle des métaux dans la carcinogenèse (1981) indiquent que l'argent n'est pas un métal suspect en ce qui concerne la formation de cancer. D'autres études ont montré que ni le nitrate d'argent ni le chlorure d'argent n'étaient mutagéniques. Des études sur des rats (injections mensuelles de poudre d'argent métallique en suspension) ont conclu que cette pratique n'engendrait pas de cancer. (Nous avons signalé plus haut qu'en fait il semblait capable de faire régresser les tumeurs).
Test d'une solution électrocolloïdale de haute qualité
Nous disposons tout de même d'au moins un essai toxicologique se rapportant à l'argent colloïdal tel qu'il est utilisé aujourd'hui.
Afin de s'assurer de l'innocuité de son produit, l'entreprise American Biotech Labs a demandé à un laboratoire indépendant d'effectuer une étude toxicologique de son produit ASAP Solution® à 22 ppm. Cette solution fut administrée à des rats à raison de 5 g/kg. Le laboratoire résume ainsi les résultats :
Dans les conditions de cette étude, on n 'a observé chez les rats ni décès ni signe évident de toxicité. Le produit testé (ASAP Solution®) ne sera pas considéré toxique à la dose de 5 g/kg par voie orale chez le rat.
Cette dose correspondrait chez un homme de 70 kg à 350 g, soit 350 ml de solution ; c'est-à-dire à 770 ml d'une solution à 10 ppm (plus de trois quarts de litre).
2. Effets secondaires
L'argyrie est l'effet secondaire le plus souvent cité dans la littérature médicale à propos de l'argent. Elle résulte d'une ingestion massive et prolongée d'argent métallique, d'oxyde d'argent ou de sels d'argent (nitrates, sulfates) et se caractérise par une décoloration permanente de la peau. Celle-ci prend une teinte gris-bleu due à l'oxydation de particules d'argent déposées sous la peau, en particulier après exposition de la peau au soleil. L'argyrie n'est pas douloureuse et n'a pas d'autres conséquences que ce désagrément esthétique.
Les utilisateurs d'argent électrocolloïdal pur ne sont pas concernés par cette affection, car ici encore toutes les études et données concernant l'argyrie (que nous ne citerons pas) se réfèrent à des sels ou à des composés d'argent. Aucun cas d'argyrie n'a jamais été rapporté en ce qui concerne l'argent électrocolloïdal isolé et pur.
Voici d'ailleurs ce que dit Alexander Schauss4 à propos de l'argyrie : ... Vous devez noter que nous avons achevé récemment une étude extrêmement complète de la littérature scientifique concernant la sûreté de l'argent, en particulier sur le problème de l'argyrie, son unique effet secondaire potentiel. La quantité d'argent estimée pour déclencher l'argyrie est de 3,8 g par jour...
La plupart des cas d'argyrie rapportés dans la littérature médicale des cent dernières années concernaient une utilisation intraveineuse ou intramusculaire chronique de préparations qui la plupart du temps contenaient du nitrate d'argent. D'autres cas concernent l'application de préparations d'argent pendant de nombreux mois ou de nombreuses années pour le traitement de l'œil ou du vagin. Nous n'avons pas trouvé un seul cas où l'absorption orale d'argent colloïdal fabriqué au cours des vingt-cinq dernières années aurait provoqué de l'argyrie...
Quant à l'efficacité des préparations à base d'argent, nous avons trouvé dans la littérature scientifique des soixante-quinze dernières années une quantité considérable de documents montrant qu'un grand nombre de composés d'argent peuvent être des agents germicides (antiseptiques) efficaces contre des centaines d'organismes pathogènes. Toutefois, l'argent n'est pas qualifié d'antibiotique... parce que, par définition, un antibiotique est obtenu à partir d'un organisme vivant.
Réaction de détoxication
Cette réaction est celle du système immunitaire face à la Iibération de toxines chimiques produites par les parois cellulaires des bactéries qui meurent sous l'effet d'un traitement efficace. Elle se caractérise par divers symptômes : nausée, diarrhée, mal de gorge, mal de tête, etc. L'intensité de cette réaction est fonction des dosages utilisés.
Elle diminue à mesure que le traitement progresse. Les réactions de détoxication se produisent rarement chez les utilisateurs d'argent électrocolloïdal pur pris par voie orale. Si toutefois quelque réaction se produit, on peut réduire ou même arrêter provisoirement l'ingestion d'argent colloïdal pour laisser à l'organisme le temps d'éliminer les toxines. On peut d'ailleurs l'aider dans cette tâche, par exemple en buvant abondamment.
Effet sur la flore intestinale
Si les particules d'argent sont suffisamment petites (moins de 15 nanomètres), l'argent colloïdal passe dans la circulation par l'intermédiaire des parois stomacales et n'atteint pas les intestins.
Si la solution est conservée dans la bouche pendant une ou deux minutes, il se produit une absorption sublinguale et l'argent colloïdal passe directement dans la circulation, là encore avant d'avoir pu atteindre les intestins.
En outre, il apparaît que l'argent colloïdal ne peut agir sur des bactéries présentes dans un gel ou une matrice solide, comme c'est le cas dans les intestins.
Ainsi, à moins d'être administré en lavement (ou ingéré avec une grande quantité d'eau), il semble donc improbable que l'argent colloïdal puisse atteindre et donc perturber la flore intestinale. Il semblerait même, si l'on en croit le biologiste David Beebe, que l'argent colloïdal n'a tout bonnement aucun effet sur les "bonnes" bactéries de la flore intestinale : Il m'est arrivé d'absorber en une fois un litre [d'argent colloïdal], ce qui représente une dose extrêmement élevée, et je n 'ai constaté aucun effet perceptible sur mon système digestif. Notre association a effectué des études in vitro de produits probiotiques contenant huit des souches bactériennes principales et l'argent colloïdal n'a eu aucun effet sur elles.
Enquête sur les utilisateurs d'argent colloïdal
Deux cent quatorze utilisateurs ont répondu à une enquête organisée par Roger Altman à propos des effets secondaires qu'ils auraient pu observer suite à l'absorption d'argent colloïdal.
Les résultats furent les suivants :
− 205 utilisateurs (95,8 %) disent n'avoir observé aucun effet secondaire.
− 1 utilisateur a signalé des gaz intestinaux.
− 3 utilisateurs ont signalé une légère diarrhée.
− 2 utilisateurs ont signalé des réactions de détoxication.
− 2 utilisateurs ont signalé des problèmes digestifs.
− 1 utilisateur a signalé un problème d'adsorption du calcium.
Ces neuf utilisateurs (4,2 %) on trouvé des solutions à leurs problèmes. Ces deux cent quatorze personnes utilisaient, en moyenne, l'argent colloïdal depuis 2,2 ans.
3. Expériences individuelles
■ David Beebe rapporte son expérience : J'ai personnellement ingéré 28 litres [d'argent colloïdal] à 30 ppm et 4 litres environ à 150 ppm au cours de l'année écoulée sans aucun effet secondaire. J'ai fait faire des analyses de sang qui n'ont révélé aucune accumulation de métaux. Un mois plus tard, j'ai fait un examen complet des yeux. Selon mon ophtalmologiste, si de l'argent s'était accumulé dans mon organisme, il y aurait eu des dépôts visibles sur les rétines. Il m'a dit que mes deux yeux étaient parfaitement normaux. Fin 1997, j'ai fait une analyse de cheveux et on a trouvé des niveaux élevés d'argent, ce qui indiquait que l'argent sortait de l'organisme par les voies normales.
Les quantités mentionnées correspondraient à une consommation moyenne de 395 ml par jour d'une solution à 10 ppm, pendant un an.
■ Roger Altman (docteur en Sciences de l'ingénieur) a publié en 1999 les résultats d'une expérience effectuée sur lui-même en vue de déterminer le temps qu'il fallait à l'organisme pour éliminer l'argent. Voici ses conclusions : L'ingestion d'argent colloïdal préparé correctement ne conduit pas à l'accumulation d'argent dans le corps. Rien ne permet de dire que l'argent se dépose en quantité significative dans les cheveux et les ongles ; en fait, les données suggèrent qu'après l'absorption de 2 mg d'argent colloïdal par jour pendant plusieurs mois, l'argent semble être éliminé de l'organisme (principalement dans l'urine) pratiquement au même rythme auquel on le consomme.
En outre, quand on cesse l'ingestion d'argent colloïdal, il apparaît que jusqu'à la moitié de l'argent demeurant dans les tissus sera éliminé (dans l'urine et les selles, mais de plus en plus dans les selles à mesure que le temps augmente) en moins d'un mois. Ce temps relativement court peut encore être réduit de manière importante si l'on consomme chaque jour plusieurs litres d'eau.
Bien sûr une étude comme celle-ci, basée sur le métabolisme et le taux d'excrétion d'un seul individu, n'a qu'une valeur purement indicative, ces facteurs étant éminemment variables.
En cas d'ingestion de doses supérieures à 2 mg (soit 200 ml d'une solution à 10 ppm) sur de longues périodes, il est bon d'aider les mécanismes naturels d'élimination au moyen d'une hydratation adéquate de l'organisme. Une supplémentation en sélénium, vitamine E et soufre peut également devenir nécessaire. Il serait également prudent de mesurer le niveau d'accumulation de l'argent dans le corps tous les six mois.
Terminons par une petite anecdote édifiante quant à la toxicité des colloïdes en général :
« Sous forme colloïdale l'iode, par exemple, est l'un des éléments essentiels à la bonne santé des cellules humaines. Mais si l'on devait boire une dose de 100 ou 200 mg d'iode libre, cela serait mortel. » Le Dr Frederick Macy [l'un des meilleurs bactériologistes des États-Unis], qui était en train de donner cette explication, tenait une tasse de 250 ml remplie d'iode colloïdal. « Il y a là, dit-il, l'équivalent de 48 g d'iode libre, une quantité suffisante pour tuer 300 hommes. » À ce moment, il avala le contenu de la tasse. Sous cette forme l'iode est non seulement inoffensive, mais bénéfique. Il en va de même pour l'arsenic et d'autres poisons mortels.
Nul doute que l'auteur aurait pu, a fortiori, mentionner l'argent !
II faut noter que jusqu'ici aucune étude clinique à long terme n'a été effectuée en ce qui concerne la sûreté ou l'efficacité de l'argent colloïdal, mais il faut bien souligner que jamais le moindre cas de toxicité n'a été rapporté en ce qui concerne l'argent électrocolloïdal pur (c'est-à-dire ne contenant ni sels d'argent, ni additifs ou stabilisants d'aucune sorte).
Ceci peut s'expliquer par les faibles concentrations normalement utilisées (ce qui signifie qu'une très faible quantité d'argent est absorbée) et par la taille incroyablement petite des particules d'argent contenues dans les meilleurs produits (ce qui signifie que l'argent est facilement éliminé par l'organisme et ne s'y accumule pas).
Toutes les études et données toxicologiques utilisées par les organismes officiels se rapportent à des sels ou à des composés d'argent. On ne peut pas extrapoler ces données à l'argent électrocolloïdal de haute qualité tel qu'on en trouve aujourd'hui, car il n'a aucun rapport avec ces produits. Cependant, à titre indicatif, nous allons citer quelques-unes de ces études.
Dose de référence
L'EPA1 a établi pour l'argent une dose orale de référence et une dose orale critique.
− La dose orale de référence (DRf) est une estimation de l'exposition limite quotidienne pendant toute la durée de la vie humaine (70 ans). Exposition limite veut dire sans risque appréciable d'effets nocifs.
La DRf a été fixée à 5 mcg par kilo corporel et par jour, soit 350 mcg pour un adulte de 70 kg ; ce qui correspondrait à l'ingestion quotidienne pendant 70 ans de 35 ml, soit 7 cuillerées à café, d'argent colloïdal à 10 ppm.
− La dose orale critique est la quantité journalière à ne pas dépasser. Elle a été estimée à 15 meg/kg, soit 1.05 mg pour un adulte de 70 kg ; ceci correspondrait à 105 ml, soit 7 cuillerées à soupe, d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm.
Dose létale
Lors d'une expérience réalisée en 1931, les Dr Shouse et Whipple2 ont injecté 500 mg de Collargol (un composé contenant 87 % d'argent et 13 % de protéines) à un chien pesant 23 kg (soit près de 19 mg d'argent par kilo). L'animal est mort douze heures plus tard. Sa mort fut attribuée à une congestion pulmonaire et de l'œdème.
Pour un homme de 70 kg ceci équivaut à 1,324 g d'argent (soit 132,4 litres d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm !!). Ces médecins ont aussi noté que des doses de 200 à 300 mg de collargol (soit l'équivalent de 53 à 80 litres d'argent colloïdal à 10 ppm !) étaient bien tolérées.
Nous sommes évidemment assez loin des quelques cuillerées à soupe "autorisées" par l'EPA !
Sulfadiazine argentique
M.S. Wysor3 administra à des souris des doses élevées de sulfadiazine argentique (30 % d'argent) chaque jour pendant un mois. Il rapporte :
Des doses de 1,05 mg/kg administrées par voie orale et sous-cutanée se sont avérées non toxiques... Aucun animal n'est mort dans les deux groupes expérimentaux au cours du mois que dura l'expérience. À la fin de cette période, tous les animaux furent sacrifiés... Les études histologiques ont montré l'absence de pathologie évidente dans les deux groupes ayant reçu le sulfadiazine argentique. Il
n'y a eu aucune perte de poids, aucun signe de changements dans le comportement.
Aucun animal n 'a eu de diarrhée.
Pour un homme de 70 kg, cette quantité correspondrait à 73,5 mg de sulfadiazine argentique, soit 22 mg d'argent, ce qui équivaudrait à l'argent contenu dans 2,2 litres d'argent colloïdal à 10 ppm (par jour pendant un mois !!).
Manifestement, ce que toutes ces expériences tendent à montrer, c'est que la quantité d'argent colloïdal ingéré pour usage thérapeutique ne risque guère d'atteindre les chiffres avancés pour la toxicité. Et puis insistons encore une fois sur ce point, les produits utilisés dans ces expériences ne peuvent de toutes façons se comparer à ceux dont nous parlons ici.
Argent et cancer
Les actes de la Conférence sur le rôle des métaux dans la carcinogenèse (1981) indiquent que l'argent n'est pas un métal suspect en ce qui concerne la formation de cancer. D'autres études ont montré que ni le nitrate d'argent ni le chlorure d'argent n'étaient mutagéniques. Des études sur des rats (injections mensuelles de poudre d'argent métallique en suspension) ont conclu que cette pratique n'engendrait pas de cancer. (Nous avons signalé plus haut qu'en fait il semblait capable de faire régresser les tumeurs).
Test d'une solution électrocolloïdale de haute qualité
Nous disposons tout de même d'au moins un essai toxicologique se rapportant à l'argent colloïdal tel qu'il est utilisé aujourd'hui.
Afin de s'assurer de l'innocuité de son produit, l'entreprise American Biotech Labs a demandé à un laboratoire indépendant d'effectuer une étude toxicologique de son produit ASAP Solution® à 22 ppm. Cette solution fut administrée à des rats à raison de 5 g/kg. Le laboratoire résume ainsi les résultats :
Dans les conditions de cette étude, on n 'a observé chez les rats ni décès ni signe évident de toxicité. Le produit testé (ASAP Solution®) ne sera pas considéré toxique à la dose de 5 g/kg par voie orale chez le rat.
Cette dose correspondrait chez un homme de 70 kg à 350 g, soit 350 ml de solution ; c'est-à-dire à 770 ml d'une solution à 10 ppm (plus de trois quarts de litre).
2. Effets secondaires
L'argyrie est l'effet secondaire le plus souvent cité dans la littérature médicale à propos de l'argent. Elle résulte d'une ingestion massive et prolongée d'argent métallique, d'oxyde d'argent ou de sels d'argent (nitrates, sulfates) et se caractérise par une décoloration permanente de la peau. Celle-ci prend une teinte gris-bleu due à l'oxydation de particules d'argent déposées sous la peau, en particulier après exposition de la peau au soleil. L'argyrie n'est pas douloureuse et n'a pas d'autres conséquences que ce désagrément esthétique.
Les utilisateurs d'argent électrocolloïdal pur ne sont pas concernés par cette affection, car ici encore toutes les études et données concernant l'argyrie (que nous ne citerons pas) se réfèrent à des sels ou à des composés d'argent. Aucun cas d'argyrie n'a jamais été rapporté en ce qui concerne l'argent électrocolloïdal isolé et pur.
Voici d'ailleurs ce que dit Alexander Schauss4 à propos de l'argyrie : ... Vous devez noter que nous avons achevé récemment une étude extrêmement complète de la littérature scientifique concernant la sûreté de l'argent, en particulier sur le problème de l'argyrie, son unique effet secondaire potentiel. La quantité d'argent estimée pour déclencher l'argyrie est de 3,8 g par jour...
La plupart des cas d'argyrie rapportés dans la littérature médicale des cent dernières années concernaient une utilisation intraveineuse ou intramusculaire chronique de préparations qui la plupart du temps contenaient du nitrate d'argent. D'autres cas concernent l'application de préparations d'argent pendant de nombreux mois ou de nombreuses années pour le traitement de l'œil ou du vagin. Nous n'avons pas trouvé un seul cas où l'absorption orale d'argent colloïdal fabriqué au cours des vingt-cinq dernières années aurait provoqué de l'argyrie...
Quant à l'efficacité des préparations à base d'argent, nous avons trouvé dans la littérature scientifique des soixante-quinze dernières années une quantité considérable de documents montrant qu'un grand nombre de composés d'argent peuvent être des agents germicides (antiseptiques) efficaces contre des centaines d'organismes pathogènes. Toutefois, l'argent n'est pas qualifié d'antibiotique... parce que, par définition, un antibiotique est obtenu à partir d'un organisme vivant.
Réaction de détoxication
Cette réaction est celle du système immunitaire face à la Iibération de toxines chimiques produites par les parois cellulaires des bactéries qui meurent sous l'effet d'un traitement efficace. Elle se caractérise par divers symptômes : nausée, diarrhée, mal de gorge, mal de tête, etc. L'intensité de cette réaction est fonction des dosages utilisés.
Elle diminue à mesure que le traitement progresse. Les réactions de détoxication se produisent rarement chez les utilisateurs d'argent électrocolloïdal pur pris par voie orale. Si toutefois quelque réaction se produit, on peut réduire ou même arrêter provisoirement l'ingestion d'argent colloïdal pour laisser à l'organisme le temps d'éliminer les toxines. On peut d'ailleurs l'aider dans cette tâche, par exemple en buvant abondamment.
Effet sur la flore intestinale
Si les particules d'argent sont suffisamment petites (moins de 15 nanomètres), l'argent colloïdal passe dans la circulation par l'intermédiaire des parois stomacales et n'atteint pas les intestins.
Si la solution est conservée dans la bouche pendant une ou deux minutes, il se produit une absorption sublinguale et l'argent colloïdal passe directement dans la circulation, là encore avant d'avoir pu atteindre les intestins.
En outre, il apparaît que l'argent colloïdal ne peut agir sur des bactéries présentes dans un gel ou une matrice solide, comme c'est le cas dans les intestins.
Ainsi, à moins d'être administré en lavement (ou ingéré avec une grande quantité d'eau), il semble donc improbable que l'argent colloïdal puisse atteindre et donc perturber la flore intestinale. Il semblerait même, si l'on en croit le biologiste David Beebe, que l'argent colloïdal n'a tout bonnement aucun effet sur les "bonnes" bactéries de la flore intestinale : Il m'est arrivé d'absorber en une fois un litre [d'argent colloïdal], ce qui représente une dose extrêmement élevée, et je n 'ai constaté aucun effet perceptible sur mon système digestif. Notre association a effectué des études in vitro de produits probiotiques contenant huit des souches bactériennes principales et l'argent colloïdal n'a eu aucun effet sur elles.
Enquête sur les utilisateurs d'argent colloïdal
Deux cent quatorze utilisateurs ont répondu à une enquête organisée par Roger Altman à propos des effets secondaires qu'ils auraient pu observer suite à l'absorption d'argent colloïdal.
Les résultats furent les suivants :
− 205 utilisateurs (95,8 %) disent n'avoir observé aucun effet secondaire.
− 1 utilisateur a signalé des gaz intestinaux.
− 3 utilisateurs ont signalé une légère diarrhée.
− 2 utilisateurs ont signalé des réactions de détoxication.
− 2 utilisateurs ont signalé des problèmes digestifs.
− 1 utilisateur a signalé un problème d'adsorption du calcium.
Ces neuf utilisateurs (4,2 %) on trouvé des solutions à leurs problèmes. Ces deux cent quatorze personnes utilisaient, en moyenne, l'argent colloïdal depuis 2,2 ans.
3. Expériences individuelles
■ David Beebe rapporte son expérience : J'ai personnellement ingéré 28 litres [d'argent colloïdal] à 30 ppm et 4 litres environ à 150 ppm au cours de l'année écoulée sans aucun effet secondaire. J'ai fait faire des analyses de sang qui n'ont révélé aucune accumulation de métaux. Un mois plus tard, j'ai fait un examen complet des yeux. Selon mon ophtalmologiste, si de l'argent s'était accumulé dans mon organisme, il y aurait eu des dépôts visibles sur les rétines. Il m'a dit que mes deux yeux étaient parfaitement normaux. Fin 1997, j'ai fait une analyse de cheveux et on a trouvé des niveaux élevés d'argent, ce qui indiquait que l'argent sortait de l'organisme par les voies normales.
Les quantités mentionnées correspondraient à une consommation moyenne de 395 ml par jour d'une solution à 10 ppm, pendant un an.
■ Roger Altman (docteur en Sciences de l'ingénieur) a publié en 1999 les résultats d'une expérience effectuée sur lui-même en vue de déterminer le temps qu'il fallait à l'organisme pour éliminer l'argent. Voici ses conclusions : L'ingestion d'argent colloïdal préparé correctement ne conduit pas à l'accumulation d'argent dans le corps. Rien ne permet de dire que l'argent se dépose en quantité significative dans les cheveux et les ongles ; en fait, les données suggèrent qu'après l'absorption de 2 mg d'argent colloïdal par jour pendant plusieurs mois, l'argent semble être éliminé de l'organisme (principalement dans l'urine) pratiquement au même rythme auquel on le consomme.
En outre, quand on cesse l'ingestion d'argent colloïdal, il apparaît que jusqu'à la moitié de l'argent demeurant dans les tissus sera éliminé (dans l'urine et les selles, mais de plus en plus dans les selles à mesure que le temps augmente) en moins d'un mois. Ce temps relativement court peut encore être réduit de manière importante si l'on consomme chaque jour plusieurs litres d'eau.
Bien sûr une étude comme celle-ci, basée sur le métabolisme et le taux d'excrétion d'un seul individu, n'a qu'une valeur purement indicative, ces facteurs étant éminemment variables.
En cas d'ingestion de doses supérieures à 2 mg (soit 200 ml d'une solution à 10 ppm) sur de longues périodes, il est bon d'aider les mécanismes naturels d'élimination au moyen d'une hydratation adéquate de l'organisme. Une supplémentation en sélénium, vitamine E et soufre peut également devenir nécessaire. Il serait également prudent de mesurer le niveau d'accumulation de l'argent dans le corps tous les six mois.
Terminons par une petite anecdote édifiante quant à la toxicité des colloïdes en général :
« Sous forme colloïdale l'iode, par exemple, est l'un des éléments essentiels à la bonne santé des cellules humaines. Mais si l'on devait boire une dose de 100 ou 200 mg d'iode libre, cela serait mortel. » Le Dr Frederick Macy [l'un des meilleurs bactériologistes des États-Unis], qui était en train de donner cette explication, tenait une tasse de 250 ml remplie d'iode colloïdal. « Il y a là, dit-il, l'équivalent de 48 g d'iode libre, une quantité suffisante pour tuer 300 hommes. » À ce moment, il avala le contenu de la tasse. Sous cette forme l'iode est non seulement inoffensive, mais bénéfique. Il en va de même pour l'arsenic et d'autres poisons mortels.
Nul doute que l'auteur aurait pu, a fortiori, mentionner l'argent !
LA FABRICATION DE L'ARGENT COLLOÏDAL
1. Les colloïdes
Le terme "colloïde" a été employé pour la première fois par Thomas Graham en 1861. C'est un mot d'origine grecque, kolla, qui signifie "colle". Il désigne une substance composée de particules ultra fines suspendues dans un milieu différent. Ces particules peuvent être gazeuses, liquides ou solides. Le milieu peut lui aussi être gazeux, liquide ou solide. Les colloïdes ont de nombreuses formes : des particules liquides ou solides suspendues dans un milieu liquide constituent une émulsion (lait, latex, huile dans de l'eau...) ; des particules liquides suspendues dans un milieu gazeux forment un brouillard ; des particules solides en suspension dans un milieu gazeux forment une fumée.
Le sang et les liquides lymphatiques sont aussi des suspensions colloïdales. Pour pouvoir être utilisés par l'organisme, les nutriments doivent passer de l'état cristallin à l'état colloïdal.
Dans un système colloïdal ou une solution colloïdale, les particules doivent être insolubles : elles ne se dissolvent pas dans la solution ou la suspension. La taille des particules joue un rôle essentiel pour définir le type de système dont il s'agit. En dessous de 1 nanomètre, le système tendra vers la solution "vraie" (ou "système moléculaire"). Entre 1 nm et 100 nm, le système peut être qualifié de "colloïdal".
Au-dessus de 100 nm, on aura tout d'abord des systèmes qui présentent encore la plupart des caractéristiques des colloïdes, puis on se dirige ensuite vers des suspensions de plus en plus grossières. On ne peut pas établir de point précis séparant les solutions vraies des solutions colloïdales parce que la transition se fait insensiblement.
La stabilité d'un colloïde dépend de I'interaction des particules avec la solution ou la suspension. Certaines solutions doivent leur stabilité aux charges électriques dont sont porteuses les particules colloïdales : celles-ci se repoussent mutuellement et demeurent ainsi dispersées. D'autres solutions doivent leur stabilité à l'utilisation d'un stabilisant (gélatine, amidon, etc.) qui augmente la viscosité de Ia solution.
2. L'argent colloïdal
L'argent colloïdal est un type de colloïde consistant en particules solides (argent) en suspension dans un liquide (eau distillée ou désionisée). La plupart des produits commerciaux contiennent en fait presque exclusivement (de 80 à 95 %) une autre forme d'argent appelé "ions''. Le terme "argent colloïdal" employé pour désigner tous les produits commerciaux courants est donc en fait impropre du point de vue scientifique.
Un ion d'argent est un atome d'argent auquel il manque un électron. De ce fait, ayant perdu une charge négative (électron), l'ion d'argent est porteur d'une charge positive et devient soluble (cette solubilité est limitée et peut se mesurer). L'argent dissout n'est plus métallique et demeure invisible même sous le microscope le plus puissant ; contrairement à l'argent colloïdal, il ne reflète pas la lumière. Les particules d'argent métallique qui forment l'argent colloïdal sont porteuses d'une charge négative et non positive comme les ions.
1. Les colloïdes
Le terme "colloïde" a été employé pour la première fois par Thomas Graham en 1861. C'est un mot d'origine grecque, kolla, qui signifie "colle". Il désigne une substance composée de particules ultra fines suspendues dans un milieu différent. Ces particules peuvent être gazeuses, liquides ou solides. Le milieu peut lui aussi être gazeux, liquide ou solide. Les colloïdes ont de nombreuses formes : des particules liquides ou solides suspendues dans un milieu liquide constituent une émulsion (lait, latex, huile dans de l'eau...) ; des particules liquides suspendues dans un milieu gazeux forment un brouillard ; des particules solides en suspension dans un milieu gazeux forment une fumée.
Le sang et les liquides lymphatiques sont aussi des suspensions colloïdales. Pour pouvoir être utilisés par l'organisme, les nutriments doivent passer de l'état cristallin à l'état colloïdal.
Dans un système colloïdal ou une solution colloïdale, les particules doivent être insolubles : elles ne se dissolvent pas dans la solution ou la suspension. La taille des particules joue un rôle essentiel pour définir le type de système dont il s'agit. En dessous de 1 nanomètre, le système tendra vers la solution "vraie" (ou "système moléculaire"). Entre 1 nm et 100 nm, le système peut être qualifié de "colloïdal".
Au-dessus de 100 nm, on aura tout d'abord des systèmes qui présentent encore la plupart des caractéristiques des colloïdes, puis on se dirige ensuite vers des suspensions de plus en plus grossières. On ne peut pas établir de point précis séparant les solutions vraies des solutions colloïdales parce que la transition se fait insensiblement.
La stabilité d'un colloïde dépend de I'interaction des particules avec la solution ou la suspension. Certaines solutions doivent leur stabilité aux charges électriques dont sont porteuses les particules colloïdales : celles-ci se repoussent mutuellement et demeurent ainsi dispersées. D'autres solutions doivent leur stabilité à l'utilisation d'un stabilisant (gélatine, amidon, etc.) qui augmente la viscosité de Ia solution.
2. L'argent colloïdal
L'argent colloïdal est un type de colloïde consistant en particules solides (argent) en suspension dans un liquide (eau distillée ou désionisée). La plupart des produits commerciaux contiennent en fait presque exclusivement (de 80 à 95 %) une autre forme d'argent appelé "ions''. Le terme "argent colloïdal" employé pour désigner tous les produits commerciaux courants est donc en fait impropre du point de vue scientifique.
Un ion d'argent est un atome d'argent auquel il manque un électron. De ce fait, ayant perdu une charge négative (électron), l'ion d'argent est porteur d'une charge positive et devient soluble (cette solubilité est limitée et peut se mesurer). L'argent dissout n'est plus métallique et demeure invisible même sous le microscope le plus puissant ; contrairement à l'argent colloïdal, il ne reflète pas la lumière. Les particules d'argent métallique qui forment l'argent colloïdal sont porteuses d'une charge négative et non positive comme les ions.
Charge électrique des particules :
lorsqu'ils sont dispersés dans de l'eau ayant une faible concentration ionique, la plupart des solides acquièrent une charge négative appelée "potentiel zêta". Cette charge est en partie due à l'adsorption des ions de la solution. L'ionisation dissocie la molécule d'eau en ions hydrogène (H+) et hydroxyles (OH-). Ces derniers sont des ions non métalliques qui s'unissent aux atomes des particules d'argent et leur transmettent ainsi leur charge négative.
Quand le potentiel zêta devient inférieur à -30 mV, le colloïde est considéré comme stable, parce que les particules se repoussent mutuellement avec une force suffisante pour demeurer dispersées.
3. Méthodes de production
lorsqu'ils sont dispersés dans de l'eau ayant une faible concentration ionique, la plupart des solides acquièrent une charge négative appelée "potentiel zêta". Cette charge est en partie due à l'adsorption des ions de la solution. L'ionisation dissocie la molécule d'eau en ions hydrogène (H+) et hydroxyles (OH-). Ces derniers sont des ions non métalliques qui s'unissent aux atomes des particules d'argent et leur transmettent ainsi leur charge négative.
Quand le potentiel zêta devient inférieur à -30 mV, le colloïde est considéré comme stable, parce que les particules se repoussent mutuellement avec une force suffisante pour demeurer dispersées.
3. Méthodes de production
Diverses méthodes étaient utilisées autrefois pour la fabrication de colloïdes. En ce qui concerne l'argent colloïdal, trois méthodes furent employées. La méthode du broyage mécanique produisait de très grosses particules (de l'ordre de 100 microns) qui tendaient à se déposer au fond de la solution. Pour essayer d'éviter la précipitation, on ajoutait souvent des stabilisants. Ceux-ci avaient tendance à diminuer l'action de l'argent et pour compenser ce phénomène on employait de plus fortes quantité d'argent, ce
qui créait un risque potentiel de toxicité.
La méthode chimique se substitua à celle du broyage. La qualité du produit était meilleure, mais l'inconvénient de cette méthode, qui consistait à former un colloïde par précipitation chimique en ajoutant un réducteur (généralement un acide fort) à un sel d'argent (généralement du nitrate d'argent), c'est que le produit final contenait des traces des produits chimiques utilisés ; et bien sûr, cela pouvait avoir un effet nocif sur l'organisme.
qui créait un risque potentiel de toxicité.
La méthode chimique se substitua à celle du broyage. La qualité du produit était meilleure, mais l'inconvénient de cette méthode, qui consistait à former un colloïde par précipitation chimique en ajoutant un réducteur (généralement un acide fort) à un sel d'argent (généralement du nitrate d'argent), c'est que le produit final contenait des traces des produits chimiques utilisés ; et bien sûr, cela pouvait avoir un effet nocif sur l'organisme.
La méthode électrique, dite aussi "électrocolloïdale", est celle qui devait finalement prévaloir. Au processus cathodique (employé pour la première fois en 1926) s'ajoutent diverses configurations d'arcs électriques. La méthode cathodique (électrolytique) est la plus simple et la plus sûre. Des électrodes en argent sont placées dans un récipient contenant de l'eau distillée et un courant continu est envoyé dans l'eau à travers ces électrodes. L'électrolyse de l'eau pure avec des électrodes en argent arrache des ions d'argent à l'électrode positive et les met en solution. Étant porteurs d'une charge positive, ils sont attirés par la cathode (électrode négative). Ils se déplacent très lentement du fait de la résistance de l'eau et dans l'idéal peu d'entre eux atteignent la cathode. Quand cela se produit, les ions sont neutralisés au contact de cette charge négative et repassent à l'état métallique ; de l'argent se dépose alors sur la cathode qui doit être nettoyée régulièrement.
Technologie actuelle
Certains fabricants se sont ingéniés, au prix de longs et coûteux efforts, à perfectionner le procédé de base décrit ci-dessus, l'objectif étant d'obtenir des particules les plus fines possibles et une stabilité maximale du produit. Pour cela, il faut parfaitement maîtriser divers paramètres, entre autres équilibrer les caractéristiques du courant (voltage, ampérage, wattage) grâce à des circuits électroniques spéciaux. Pour éviter l'encrassement de la cathode, les modèles les plus sophistiqués sont munis d'un système de renversement de polarité ; ainsi, les électrodes sont autonettoyantes.
Il existe plusieurs variantes de la méthode électrique :
Le procédé basse tension courant continu (sigle anglais LVDC) utilise des voltages généralement compris entre 12 et 30 volts. La solution ainsi obtenue contient environ 90 % d'ions argent et 10 % de particules d'argent métallique.
Le procédé haute tension courant alternatif (sigle anglais HVAC) permet de faire passer 170 volts au niveau des électrodes. La solution ainsi obtenue contient environ 80 % d'ions argent et 20 % de particules d'argent métallique.
Des procédés spéciaux utilisent un système HVAC pour produire des solutions qui contiennent 80 % de particules d'argent métallique et seulement 20 % d'ions d'argent. Ces particules sont extrêmement fines (moins de 2 nm en moyenne) et la solution est très stable.
4. Caractéristiques des solutions d'argent colloïdal
Taille des particules
Le principal critère de qualité et d'efficacité d'une solution d'argent colloïdal est la taille de ses particules. Il y a une relation étroite entre la taille des particules et l'efficacité du produit.
■ Les particules colloïdales doivent être suffisamment fines pour ne pas s'agglutiner entre elles. En effet, au-delà d'une certaine taille, elles sont attirées les unes vers les autres et cherchent à s'unir. Ce phénomène peut alors faire "boule de neige", jusqu'au moment où
l'argent précipite et se dépose au fond de la solution sous l'action de la pesanteur. Bien sûr, plus il y a d'argent qui précipite, plus le produit perd de son efficacité.
■ Outre le phénomène de précipitation mentionné ci-dessus, la taille des particules détermine aussi leur surface de contact avec les micro-organismes, et celle-ci détermine à son tour une grande partie de la valeur thérapeutique du produit. Plus les particules sont fines, plus leur surface de contact est étendue et plus elles seront à même de pénétrer et de se disperser dans les tissus. En d'autres termes, pour augmenter la capacité germicide d'une quantité d'argent donnée, il faut exposer à l'eau une surface de métal maximum. Ceci s'obtient en fragmentant l'argent en particules les plus fines possibles. Ainsi donc, un produit de haute qualité contiendra un maximum de particules de la taille la plus petite possible.Dans un produit ancien comme le collargol, la taille moyenne des particules était de 20 nm. Les meilleurs produits actuels ont des particules dont la taille descend en dessous du nanomètre. Pour donner une idée de ce que cela représente, l'un des virus les plus minuscules, le virus du rhume (rhinovirus) a une taille de 20 nm.
Concentration
La quantité réelle d'argent dans une solution colloïdale se mesure en milligrammes par litre. Dans la pratique, on utilise le plus souvent une mesure équivalente : les parties par million (ppm). Ceci désigne le nombre de parties d'argent (en poids) pour chaque million de parties d'eau. Par exemple, 10 parties par million signifie 10 parties d'argent pour un million de parties d'eau (noté 10 ppm), et équivaut à 10 mg/l.
D'après l'expérience des utilisateurs et des fabricants, et d'après les tests effectués en laboratoire, il semble qu'aucune affection ne nécessite de concentrations supérieures à 30 ppm.
La plupart des solutions commerciales ont une concentration de 5, 10 ou 20 ppm.
Comme on l'a expliqué précédemment, plus les particules sont petites, plus la solution est efficace, pour une quantité d'argent équivalente. Ingérer, par exemple un morceau d'argent métallique d'un milligramme n'aurait pas beaucoup d'effet. Par contre, si ce milligramme était divisé en un million de particules d'argent, il serait beaucoup plus efficace parce que chaque particule d'argent s'attaque à un micro-organisme pathogène. Donc, à concentration égale, ce produit est un million de fois plus efficace que le précédent. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire d'avoir de fortes concentrations si l'argent est divisé en un nombre maximum de particules. En outre, plus la concentration des particules augmente, plus ces particules vont avoir tendance à s'agglomérer, et finalement à précipiter. Si bien qu'au-delà de 50 ppm, la solution nécessiterait un stabilisant qui en réduirait l'efficacité.
Autres critères de qualité
Qualité de l'eau : l'argent colloïdal doit être préparé avec une eau de haute qualité (double ou triple distillation ou désionisation). En effet, si l'eau utilisée contient trop de solides dissouts, les ions d'argent produits vont se combiner avec ces solides pour former des sels d'argent potentiellement toxiques. En outre, une telle eau possède une conductivité trop élevée qui engendre la formation de grosses particules. L'eau du robinet, l'eau minérale et même une eau filtrée par osmose inverse sont donc proscrites.
Les chercheurs qui ont étudié les propriétés et la structure de l'eau ont même conclu que l'eau distillée était une eau "morte" et qu'il fallait lui préférer une eau non dénaturée par la chaleur, l'eau désionisée.
Qualité des électrodes : les électrodes doivent elles aussi être d'un degré de pureté suffisant pour éviter la formation d'ions plus ou moins toxiques. La pureté conseillée est généralement de 99.99 %, mais 99.9 % semble aussi très acceptable comme le montre l'expérience effectuée par Peter Lindermann :
Les impuretés totales admissibles pour l'argent à 99,9 % ne doivent pas dépasser 1000 ppm. Ces impuretés sont : 1) cuivre (maximum 800 ppm), 2) plomb (maximum 250 ppm), 3) fer (maximum 200 ppm), 4) bismuth (maximum 10 ppm)... Quand ce produit est utilisé pour fabriquer de l'argent électrocolloïdal à une concentration de 5 ppm, les impuretés maximales se réduisent à 4 ppmd (parties par milliard) de cuivre, 1,25 ppmd de plomb, 1 ppmd de fer, 0,05 ppmd de bismuth. Avec des taux aussi faibles on peut raisonnablement penser qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter...
... Nous avons demandé I'analyse d'un échantillon d'argent colloïdal à 10 ppm, obtenu avec des électrodes d'argent à 99,9 %. Les principales impuretés trouvées furent : 1) sodium (470 ppmd), 2) calcium (260 ppmd), 3) manganèse (70 ppmd), 4) potassium (50 ppmd), magnésium (24 ppmd). Aucune de ces impuretés ne pouvant provenir de l'argent, cette analyse suggère qu'il faut se préoccuper davantage de la qualité de l'eau plutôt que de dépenser un fortune pour se procurer de l'argent ultra pur.
Au simple fil d'argent, on préférera un ruban dont la largeur peut varier entre 6 mm et 25 mm. D'une part la durée de vie de l'électrode sera beaucoup plus longue, d'autre part la densité du courant électrique sera d'un niveau plus faible, ce qui entraîne la production de particules plus fines. Couleur : un indicateur simple, mais fondamental, la qualité d'une solution ionique d'argent colloïdal est la couleur qu'elle présente. En fait, il faudrait plutôt dire l'absence de couleur, puisque les meilleurs produits sont parfaitement incolores. À mesure qu'augmente la concentration et/ou la taille des particules, on voit apparaître une certaine teinte : jaune pâle, puis or, brun, rouge et noir. Le brun, rouge et noir indiquent des produits de qualité inacceptable.
Il faut noter que les suspensions colloïdales métalliques décrites plus loin (Mesosilver, Advanced Colloïdal Silver) présentent naturellement une couleur brune.
Stabilité, conservation : au bout d'un temps plus ou moins long, les particules d'argent finissent par perdre leur charge électrique et précipitent. Pour prolonger la durée de vie du produit, il est bon de le conserver dans des récipients en verre. Le plastique réagit avec les particules porteuses d'une charge électrique qui finissent par précipiter. En outre, l'exposition à la lumière dégrade rapidement la solution. Des récipients en verre coloré (brun ou bleu-cobalt) permettent de minimiser ce phénomène.
Certains produits de haute qualité revendiquent une durée de vie "illimitée". Cela reste à voir, mais les tests ont montré qu'ils étaient beaucoup moins sensibles aux facteurs ci-dessus et pouvaient se conserver au moins un an ou deux sans perdre d'efficacité.
Technologie actuelle
Certains fabricants se sont ingéniés, au prix de longs et coûteux efforts, à perfectionner le procédé de base décrit ci-dessus, l'objectif étant d'obtenir des particules les plus fines possibles et une stabilité maximale du produit. Pour cela, il faut parfaitement maîtriser divers paramètres, entre autres équilibrer les caractéristiques du courant (voltage, ampérage, wattage) grâce à des circuits électroniques spéciaux. Pour éviter l'encrassement de la cathode, les modèles les plus sophistiqués sont munis d'un système de renversement de polarité ; ainsi, les électrodes sont autonettoyantes.
Il existe plusieurs variantes de la méthode électrique :
Le procédé basse tension courant continu (sigle anglais LVDC) utilise des voltages généralement compris entre 12 et 30 volts. La solution ainsi obtenue contient environ 90 % d'ions argent et 10 % de particules d'argent métallique.
Le procédé haute tension courant alternatif (sigle anglais HVAC) permet de faire passer 170 volts au niveau des électrodes. La solution ainsi obtenue contient environ 80 % d'ions argent et 20 % de particules d'argent métallique.
Des procédés spéciaux utilisent un système HVAC pour produire des solutions qui contiennent 80 % de particules d'argent métallique et seulement 20 % d'ions d'argent. Ces particules sont extrêmement fines (moins de 2 nm en moyenne) et la solution est très stable.
4. Caractéristiques des solutions d'argent colloïdal
Taille des particules
Le principal critère de qualité et d'efficacité d'une solution d'argent colloïdal est la taille de ses particules. Il y a une relation étroite entre la taille des particules et l'efficacité du produit.
■ Les particules colloïdales doivent être suffisamment fines pour ne pas s'agglutiner entre elles. En effet, au-delà d'une certaine taille, elles sont attirées les unes vers les autres et cherchent à s'unir. Ce phénomène peut alors faire "boule de neige", jusqu'au moment où
l'argent précipite et se dépose au fond de la solution sous l'action de la pesanteur. Bien sûr, plus il y a d'argent qui précipite, plus le produit perd de son efficacité.
■ Outre le phénomène de précipitation mentionné ci-dessus, la taille des particules détermine aussi leur surface de contact avec les micro-organismes, et celle-ci détermine à son tour une grande partie de la valeur thérapeutique du produit. Plus les particules sont fines, plus leur surface de contact est étendue et plus elles seront à même de pénétrer et de se disperser dans les tissus. En d'autres termes, pour augmenter la capacité germicide d'une quantité d'argent donnée, il faut exposer à l'eau une surface de métal maximum. Ceci s'obtient en fragmentant l'argent en particules les plus fines possibles. Ainsi donc, un produit de haute qualité contiendra un maximum de particules de la taille la plus petite possible.Dans un produit ancien comme le collargol, la taille moyenne des particules était de 20 nm. Les meilleurs produits actuels ont des particules dont la taille descend en dessous du nanomètre. Pour donner une idée de ce que cela représente, l'un des virus les plus minuscules, le virus du rhume (rhinovirus) a une taille de 20 nm.
Concentration
La quantité réelle d'argent dans une solution colloïdale se mesure en milligrammes par litre. Dans la pratique, on utilise le plus souvent une mesure équivalente : les parties par million (ppm). Ceci désigne le nombre de parties d'argent (en poids) pour chaque million de parties d'eau. Par exemple, 10 parties par million signifie 10 parties d'argent pour un million de parties d'eau (noté 10 ppm), et équivaut à 10 mg/l.
D'après l'expérience des utilisateurs et des fabricants, et d'après les tests effectués en laboratoire, il semble qu'aucune affection ne nécessite de concentrations supérieures à 30 ppm.
La plupart des solutions commerciales ont une concentration de 5, 10 ou 20 ppm.
Comme on l'a expliqué précédemment, plus les particules sont petites, plus la solution est efficace, pour une quantité d'argent équivalente. Ingérer, par exemple un morceau d'argent métallique d'un milligramme n'aurait pas beaucoup d'effet. Par contre, si ce milligramme était divisé en un million de particules d'argent, il serait beaucoup plus efficace parce que chaque particule d'argent s'attaque à un micro-organisme pathogène. Donc, à concentration égale, ce produit est un million de fois plus efficace que le précédent. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire d'avoir de fortes concentrations si l'argent est divisé en un nombre maximum de particules. En outre, plus la concentration des particules augmente, plus ces particules vont avoir tendance à s'agglomérer, et finalement à précipiter. Si bien qu'au-delà de 50 ppm, la solution nécessiterait un stabilisant qui en réduirait l'efficacité.
Autres critères de qualité
Qualité de l'eau : l'argent colloïdal doit être préparé avec une eau de haute qualité (double ou triple distillation ou désionisation). En effet, si l'eau utilisée contient trop de solides dissouts, les ions d'argent produits vont se combiner avec ces solides pour former des sels d'argent potentiellement toxiques. En outre, une telle eau possède une conductivité trop élevée qui engendre la formation de grosses particules. L'eau du robinet, l'eau minérale et même une eau filtrée par osmose inverse sont donc proscrites.
Les chercheurs qui ont étudié les propriétés et la structure de l'eau ont même conclu que l'eau distillée était une eau "morte" et qu'il fallait lui préférer une eau non dénaturée par la chaleur, l'eau désionisée.
Qualité des électrodes : les électrodes doivent elles aussi être d'un degré de pureté suffisant pour éviter la formation d'ions plus ou moins toxiques. La pureté conseillée est généralement de 99.99 %, mais 99.9 % semble aussi très acceptable comme le montre l'expérience effectuée par Peter Lindermann :
Les impuretés totales admissibles pour l'argent à 99,9 % ne doivent pas dépasser 1000 ppm. Ces impuretés sont : 1) cuivre (maximum 800 ppm), 2) plomb (maximum 250 ppm), 3) fer (maximum 200 ppm), 4) bismuth (maximum 10 ppm)... Quand ce produit est utilisé pour fabriquer de l'argent électrocolloïdal à une concentration de 5 ppm, les impuretés maximales se réduisent à 4 ppmd (parties par milliard) de cuivre, 1,25 ppmd de plomb, 1 ppmd de fer, 0,05 ppmd de bismuth. Avec des taux aussi faibles on peut raisonnablement penser qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter...
... Nous avons demandé I'analyse d'un échantillon d'argent colloïdal à 10 ppm, obtenu avec des électrodes d'argent à 99,9 %. Les principales impuretés trouvées furent : 1) sodium (470 ppmd), 2) calcium (260 ppmd), 3) manganèse (70 ppmd), 4) potassium (50 ppmd), magnésium (24 ppmd). Aucune de ces impuretés ne pouvant provenir de l'argent, cette analyse suggère qu'il faut se préoccuper davantage de la qualité de l'eau plutôt que de dépenser un fortune pour se procurer de l'argent ultra pur.
Au simple fil d'argent, on préférera un ruban dont la largeur peut varier entre 6 mm et 25 mm. D'une part la durée de vie de l'électrode sera beaucoup plus longue, d'autre part la densité du courant électrique sera d'un niveau plus faible, ce qui entraîne la production de particules plus fines. Couleur : un indicateur simple, mais fondamental, la qualité d'une solution ionique d'argent colloïdal est la couleur qu'elle présente. En fait, il faudrait plutôt dire l'absence de couleur, puisque les meilleurs produits sont parfaitement incolores. À mesure qu'augmente la concentration et/ou la taille des particules, on voit apparaître une certaine teinte : jaune pâle, puis or, brun, rouge et noir. Le brun, rouge et noir indiquent des produits de qualité inacceptable.
Il faut noter que les suspensions colloïdales métalliques décrites plus loin (Mesosilver, Advanced Colloïdal Silver) présentent naturellement une couleur brune.
Stabilité, conservation : au bout d'un temps plus ou moins long, les particules d'argent finissent par perdre leur charge électrique et précipitent. Pour prolonger la durée de vie du produit, il est bon de le conserver dans des récipients en verre. Le plastique réagit avec les particules porteuses d'une charge électrique qui finissent par précipiter. En outre, l'exposition à la lumière dégrade rapidement la solution. Des récipients en verre coloré (brun ou bleu-cobalt) permettent de minimiser ce phénomène.
Certains produits de haute qualité revendiquent une durée de vie "illimitée". Cela reste à voir, mais les tests ont montré qu'ils étaient beaucoup moins sensibles aux facteurs ci-dessus et pouvaient se conserver au moins un an ou deux sans perdre d'efficacité.
UTILISATION PRATIQUE
Les utilisations pratiques de l'argent colloïdal sont si nombreuses que leur seule limite semble être celle de l'imagination !
1. Utilisations générales
Désinfectant
Étant donné le haut pouvoir germicide de l'argent colloïdal, il peut être utilisé comme préservateur (conserves) et comme désinfectant :
− En vaporisation dans la cuisine et la salle de bains pour éliminer moisissures et mildiou ;
− Sur les éponges, brosses à dents, peignes et brosses à cheveux ;
− Sur le linge humide pour prévenir les moisissures ;
− Pour rincer fruits et légumes frais, etc.
Purification de l'eau
Une autre application importante est la purification de l'eau. N.R. Thomson1 dit que ses recherches sur les colloïdes d'argent ont montré que la quantité d'argent nécessaire pour stériliser de l'eau contenant des organismes pathogènes se situe entre 40 et 200 gamma, c'est- à-dire 0,04 à 0,2 ppm (soit une à quatre cuillerées à café d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm par litre d'eau).
Traitement des végétaux
Ceux qui ont essayé l'argent colloïdal sur les végétaux rapportent d'excellents résultats, soit en vaporisant la solution (une cuillerée à soupe pour un litre d'eau) sur les feuilles, soit en la versant au pied de la plante. L'argent colloïdal est efficace contre les bactéries, virus, champignons et moisissures qui attaquent les plantes, les fleurs et les fruits.
2. Utilisations médicales
Les colloïdes d'argent peuvent être introduite dans le corps de diverses manières :
ingestion, inhalation ou nébulisation, application locale. Dans des cas spéciaux, et uniquement sous contrôle médical, ils peuvent aussi être administrés en injections intraveineuses et intramusculaires, ainsi qu'en perfusions. On peut également les utiliser en lavements et douches vaginales.
Ingestion
L'argent colloïdal se prend en général à jeun ou en dehors des repas. Toutefois si on le prend pendant un repas, il favorisera la digestion en prévenant les mauvaises fermentations. Si on conserve la solution quelques minutes dans la bouche (absorption sublinguale), il passe plus rapidement dans le sang.
Inhalation et nébulisation
Un nébuliseur permet d'inhaler un fin brouillard d'argent colloïdal ; ces minuscules gouttelettes atteignent les alvéoles pulmonaires et revêtent la surface du tissu pulmonaire, tuant par contact les organismes pathogènes qui infectent les poumons.
Application locale
L'argent colloïdal exerce une action anti-inflammatoire et immuno-suppressive. Il est très efficace sur les brûlures et les dermatites résultant d'un contact avec des substances vénéneuses, comme la sève de certaines plantes et les sécrétions de certains insectes (abeilles, araignées, fourmis). Certains utilisateurs l'emploient sur le cuir chevelu pour éliminer les pellicules et comme déodorant.
Pansements
Quand une bande de gaze est imprégnée d'argent colloïdal et séchée à l'air, les particules d'argent sont absorbées dans les fibres absorbantes du pansement. Les fibres non-absorbantes se revêtent d'une fine pellicule d'argent métallique. De tels pansements (ce peut être un simple sparadrap ou bien de larges bandes de gaze) combattront l'infection et accéléreront la cicatrisation (brûlures, écorchures, coupures). Les pansements peuvent aussi être appliqués humides. Ceci permettra de tuer les bactéries d'une plaie ouverte et évitera l'infection.
3. Dosage
Usage interne
Comme on l'a vu dans le chapitre ''Toxicité et effets secondaires", il n'y a jamais eu le moindre cas recensé de toxicité en ce qui concerne les solutions actuelles d'argent colloïdal de qualité. Et une réaction de détoxication semble être le seul "effet secondaire'' susceptible de se manifester, signe en fait de l'efficacité du produit.
Il n'y a pas de dosages-types établis du fait des nombreuses variables en jeu :
concentration et qualité de la solution d'argent colloïdal, gravité de la maladie, réactions individuelles, etc. Des études cliniques seraient nécessaires pour déterminer avec plus de précision les dosages efficaces en fonction des différentes affections et des différents produits disponibles.
Il ne faut pas oublier que l'argent est aussi (et d'abord) un minéral, plus précisément un oligoélément, et qu'il doit donc avoir son rôle à jouer dans l'organisme. D'après le Dr Gary Smith, un mauvais fonctionnement du système immunitaire pourrait être lié à une carence en argent :
En analysant des échantillons de cheveux, j'ai constaté qu'il existait une corrélation entre de faibles niveaux d'argent et la maladie. Les gens dont les cheveux contenaient de faibles niveaux d'argent étaient fréquemment malades. Ils étaient constamment victimes de rhumes, grippes, fièvres, etc. Je crois qu'une carence en argent pourrait être la cause première d'un mauvais fonctionnement du système immunitaire.
Ceux qui ont étudié le peuple Hounza ont conclu que leur troisième "secret", outre leur régime alimentaire et leur mode de vie, pourrait être l'eau glaciaire extrêmement minéralisée qu'ils consomment. Les minéraux sont ici sous forme colloïdale et comptent une importante quantité d'argent en suspension.
En 1940, R.A. Kehoe calcula que la dose d'argent absorbée naturellement avec la consommation de fruits et légumes était d'environ 50 à 100 mcg par jour, sous forme oligoéléments. La valeur moyenne de 75 mcg correspond à une cuillerée à café d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm. Une autre étude effectuée en 19664 ne trouve plus que 10 à 20 mcg par jour, ce qui doit correspondre à la déminéralisation générale des sols observée au fil des ans. Selon le "Earth Summit Report" de 1992, les niveaux de minéraux dans le sol, en Amérique du Nord, ont diminué de 85 % par rapport à ceux qui existaient un siècle plus tôt.
Pour atteindre le niveau de l'époque pré-industrielle, il peut sembler raisonnable de doubler la dose ci-dessus. On peut donc avancer qu'une supplémentation de deux à trois cuillerées à café par jour d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm représente une dose "nutritionnelle" et qu'au delà de cette quantité (c'est-à-dire au-delà d'une cuillerée à soupe), on atteint un niveau thérapeutique.
Les fabricants qui suggèrent des doses demeurent en général dans les limites nutritionnelles ; voici quelques exemples :
PII : Les êtres humains possèdent environ 100 000 milliards de cellules ! Comme l'argent colloïdal ionique contient plus de 100 000 milliards d'ions par cuillerée à soupe (à une concentration de 5 ppm), ceci représente une dose suffisante pour l'entretien. Par ailleurs, du fait que le foie élimine l'argent en l'espace d'environ deux heures, il faut en prendre toutes les heures ou toutes les deux heures pour maintenir une dose thérapeutique. Le dosage établi par l'EPA est de 14 cuillerées à café par jour (pour une concentration de 5 ppm) pendant toute la vie (70 ans) ; ainsi prendre une cuillerée par heure est à la fois sans danger et sage en cas d'infection.
Utopia Silver : Notre Advanced Colloïdal Silver... est si efficace à l'intérieur du corps quele dosage quotidien recommandé pour les adultes n'est que de 1 cuillerée à café. Ils recommandent une cuillerée à soupe par jour en dose d'entretien pour leur solution ionique
HVAC.
American Biotech Labs recommande par contre des doses nettement plus élevées sans préciser qu'il doit s'agir de doses thérapeutiques : Il est recommandé de prendre au moins 1 cuillerée à soupe 2 fois par jour pour les personnes au-dessus de 12 ans, et 2 cuillerées à café 2 fois par jour pour les enfants entre 5 et 11 ans. Pour les enfants de moins de 5 ans on recommande 1 cuillerée à café 2 fois par jour. Ceci est bien sûr imprécis. On ne sait pas s'il s'agit de la solution à 10 ppm ou à 22 ppm (les deux concentrations disponibles de l'ASAP Solution®).
À partir des témoignages, nous avons établi le tableau ci-dessous qui montre l'extrême diversité des dosages pratiqués, ceux-ci vont ici de 1 cuillerée à café par jour pendant 3 semaines à 1 litre par jour pendant 2 semaines ! Inutile de préciser que ce tableau est purement "anecdotique" et ne saurait être employé pour déterminerdes dosages.
■ Étant donné que l'organisme élimine rapidement une partie de l'argent colloïdal ingéré, il convient, en cas d'affection aiguë, de diviser la dose quotidienne totale en des prises fréquentes, toutes les heures ou même tous les quarts d'heures. Comme avec les antibiotiques, il ne faut pas arrêter ce "régime" dès la disparition des symptômes, car on s'exposerait alors à une rechute.
■ L'argent colloïdal n'interfère pas avec les traitements aromathérapiques ou homéopathiques. On ne trouve également aucun rapport d'interférence avec les médicaments (par exemple l'insuline pour les diabétiques).
■ Pour les animaux, le dosage est fonction de leur poids (et calculé proportionnellement à partir du dosage humain). On peut mettre de l'argent colloïdal dans leur eau de boisson ou leur administrer la solution à l'aide d'un compte-gouttes.
Usage externe
Bouche (abcès dentaires, maux de dents, gingivite, pyorrhée dentaire, etc.) : Faire circuler une cuillerée à café de solution sur la zone affectée pendant cinq minutes. Recracher le liquide.
Yeux (conjonctivite, kératite, ophtalmie, etc.) : Trois gouttes de solution (maximum 10 ppm) deux fois par jour. Attention ! Le pH de la solution ne doit pas être inférieur à 6,5 sinon celle-ci serait trop acide et piquerait les yeux.
O.R.L. (otite, infection de la gorge, catarrhe, sinusite...) :
■ En gargarismes.
■ En inhalation : à l'aide d'un nébuliseur vaporiser un fin brouillard pour les affections nasales, les affections de la gorge et des poumons, deux à trois fois par jour.
■ En gouttes : trois gouttes de solution (3 à 10 ppm) dans chaque narine, deux à trois fois par jour. Pour l'oreille, remplir le canal à l'aide d'un compte-gouttes, une ou deux fois par jour pendant deux ou trois jours.
Peau (acné, brûlures, coups de soleil, coupures, eczéma, engelures, furoncles, hémorroïdes, herpès/zona, mycoses, piqûres d'insectes, prurit, psoriasis, verrues...) : Appliquer deux à trois fois par jour liquide, lotion ou pommade. Vaporiser la zone affectée. À noter que le contact avec la peau doit être d'au moins 6 minutes pour laisser au produit le temps d'agir.
Lavements et douches vaginales : Une demi à deux cuillerées à soupe de solution à 10 ppm par demi-litre d'eau.
Les utilisations pratiques de l'argent colloïdal sont si nombreuses que leur seule limite semble être celle de l'imagination !
1. Utilisations générales
Désinfectant
Étant donné le haut pouvoir germicide de l'argent colloïdal, il peut être utilisé comme préservateur (conserves) et comme désinfectant :
− En vaporisation dans la cuisine et la salle de bains pour éliminer moisissures et mildiou ;
− Sur les éponges, brosses à dents, peignes et brosses à cheveux ;
− Sur le linge humide pour prévenir les moisissures ;
− Pour rincer fruits et légumes frais, etc.
Purification de l'eau
Une autre application importante est la purification de l'eau. N.R. Thomson1 dit que ses recherches sur les colloïdes d'argent ont montré que la quantité d'argent nécessaire pour stériliser de l'eau contenant des organismes pathogènes se situe entre 40 et 200 gamma, c'est- à-dire 0,04 à 0,2 ppm (soit une à quatre cuillerées à café d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm par litre d'eau).
Traitement des végétaux
Ceux qui ont essayé l'argent colloïdal sur les végétaux rapportent d'excellents résultats, soit en vaporisant la solution (une cuillerée à soupe pour un litre d'eau) sur les feuilles, soit en la versant au pied de la plante. L'argent colloïdal est efficace contre les bactéries, virus, champignons et moisissures qui attaquent les plantes, les fleurs et les fruits.
2. Utilisations médicales
Les colloïdes d'argent peuvent être introduite dans le corps de diverses manières :
ingestion, inhalation ou nébulisation, application locale. Dans des cas spéciaux, et uniquement sous contrôle médical, ils peuvent aussi être administrés en injections intraveineuses et intramusculaires, ainsi qu'en perfusions. On peut également les utiliser en lavements et douches vaginales.
Ingestion
L'argent colloïdal se prend en général à jeun ou en dehors des repas. Toutefois si on le prend pendant un repas, il favorisera la digestion en prévenant les mauvaises fermentations. Si on conserve la solution quelques minutes dans la bouche (absorption sublinguale), il passe plus rapidement dans le sang.
Inhalation et nébulisation
Un nébuliseur permet d'inhaler un fin brouillard d'argent colloïdal ; ces minuscules gouttelettes atteignent les alvéoles pulmonaires et revêtent la surface du tissu pulmonaire, tuant par contact les organismes pathogènes qui infectent les poumons.
Application locale
L'argent colloïdal exerce une action anti-inflammatoire et immuno-suppressive. Il est très efficace sur les brûlures et les dermatites résultant d'un contact avec des substances vénéneuses, comme la sève de certaines plantes et les sécrétions de certains insectes (abeilles, araignées, fourmis). Certains utilisateurs l'emploient sur le cuir chevelu pour éliminer les pellicules et comme déodorant.
Pansements
Quand une bande de gaze est imprégnée d'argent colloïdal et séchée à l'air, les particules d'argent sont absorbées dans les fibres absorbantes du pansement. Les fibres non-absorbantes se revêtent d'une fine pellicule d'argent métallique. De tels pansements (ce peut être un simple sparadrap ou bien de larges bandes de gaze) combattront l'infection et accéléreront la cicatrisation (brûlures, écorchures, coupures). Les pansements peuvent aussi être appliqués humides. Ceci permettra de tuer les bactéries d'une plaie ouverte et évitera l'infection.
3. Dosage
Usage interne
Comme on l'a vu dans le chapitre ''Toxicité et effets secondaires", il n'y a jamais eu le moindre cas recensé de toxicité en ce qui concerne les solutions actuelles d'argent colloïdal de qualité. Et une réaction de détoxication semble être le seul "effet secondaire'' susceptible de se manifester, signe en fait de l'efficacité du produit.
Il n'y a pas de dosages-types établis du fait des nombreuses variables en jeu :
concentration et qualité de la solution d'argent colloïdal, gravité de la maladie, réactions individuelles, etc. Des études cliniques seraient nécessaires pour déterminer avec plus de précision les dosages efficaces en fonction des différentes affections et des différents produits disponibles.
Il ne faut pas oublier que l'argent est aussi (et d'abord) un minéral, plus précisément un oligoélément, et qu'il doit donc avoir son rôle à jouer dans l'organisme. D'après le Dr Gary Smith, un mauvais fonctionnement du système immunitaire pourrait être lié à une carence en argent :
En analysant des échantillons de cheveux, j'ai constaté qu'il existait une corrélation entre de faibles niveaux d'argent et la maladie. Les gens dont les cheveux contenaient de faibles niveaux d'argent étaient fréquemment malades. Ils étaient constamment victimes de rhumes, grippes, fièvres, etc. Je crois qu'une carence en argent pourrait être la cause première d'un mauvais fonctionnement du système immunitaire.
Ceux qui ont étudié le peuple Hounza ont conclu que leur troisième "secret", outre leur régime alimentaire et leur mode de vie, pourrait être l'eau glaciaire extrêmement minéralisée qu'ils consomment. Les minéraux sont ici sous forme colloïdale et comptent une importante quantité d'argent en suspension.
En 1940, R.A. Kehoe calcula que la dose d'argent absorbée naturellement avec la consommation de fruits et légumes était d'environ 50 à 100 mcg par jour, sous forme oligoéléments. La valeur moyenne de 75 mcg correspond à une cuillerée à café d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm. Une autre étude effectuée en 19664 ne trouve plus que 10 à 20 mcg par jour, ce qui doit correspondre à la déminéralisation générale des sols observée au fil des ans. Selon le "Earth Summit Report" de 1992, les niveaux de minéraux dans le sol, en Amérique du Nord, ont diminué de 85 % par rapport à ceux qui existaient un siècle plus tôt.
Pour atteindre le niveau de l'époque pré-industrielle, il peut sembler raisonnable de doubler la dose ci-dessus. On peut donc avancer qu'une supplémentation de deux à trois cuillerées à café par jour d'une solution d'argent colloïdal à 10 ppm représente une dose "nutritionnelle" et qu'au delà de cette quantité (c'est-à-dire au-delà d'une cuillerée à soupe), on atteint un niveau thérapeutique.
Les fabricants qui suggèrent des doses demeurent en général dans les limites nutritionnelles ; voici quelques exemples :
PII : Les êtres humains possèdent environ 100 000 milliards de cellules ! Comme l'argent colloïdal ionique contient plus de 100 000 milliards d'ions par cuillerée à soupe (à une concentration de 5 ppm), ceci représente une dose suffisante pour l'entretien. Par ailleurs, du fait que le foie élimine l'argent en l'espace d'environ deux heures, il faut en prendre toutes les heures ou toutes les deux heures pour maintenir une dose thérapeutique. Le dosage établi par l'EPA est de 14 cuillerées à café par jour (pour une concentration de 5 ppm) pendant toute la vie (70 ans) ; ainsi prendre une cuillerée par heure est à la fois sans danger et sage en cas d'infection.
Utopia Silver : Notre Advanced Colloïdal Silver... est si efficace à l'intérieur du corps quele dosage quotidien recommandé pour les adultes n'est que de 1 cuillerée à café. Ils recommandent une cuillerée à soupe par jour en dose d'entretien pour leur solution ionique
HVAC.
American Biotech Labs recommande par contre des doses nettement plus élevées sans préciser qu'il doit s'agir de doses thérapeutiques : Il est recommandé de prendre au moins 1 cuillerée à soupe 2 fois par jour pour les personnes au-dessus de 12 ans, et 2 cuillerées à café 2 fois par jour pour les enfants entre 5 et 11 ans. Pour les enfants de moins de 5 ans on recommande 1 cuillerée à café 2 fois par jour. Ceci est bien sûr imprécis. On ne sait pas s'il s'agit de la solution à 10 ppm ou à 22 ppm (les deux concentrations disponibles de l'ASAP Solution®).
À partir des témoignages, nous avons établi le tableau ci-dessous qui montre l'extrême diversité des dosages pratiqués, ceux-ci vont ici de 1 cuillerée à café par jour pendant 3 semaines à 1 litre par jour pendant 2 semaines ! Inutile de préciser que ce tableau est purement "anecdotique" et ne saurait être employé pour déterminerdes dosages.
■ Étant donné que l'organisme élimine rapidement une partie de l'argent colloïdal ingéré, il convient, en cas d'affection aiguë, de diviser la dose quotidienne totale en des prises fréquentes, toutes les heures ou même tous les quarts d'heures. Comme avec les antibiotiques, il ne faut pas arrêter ce "régime" dès la disparition des symptômes, car on s'exposerait alors à une rechute.
■ L'argent colloïdal n'interfère pas avec les traitements aromathérapiques ou homéopathiques. On ne trouve également aucun rapport d'interférence avec les médicaments (par exemple l'insuline pour les diabétiques).
■ Pour les animaux, le dosage est fonction de leur poids (et calculé proportionnellement à partir du dosage humain). On peut mettre de l'argent colloïdal dans leur eau de boisson ou leur administrer la solution à l'aide d'un compte-gouttes.
Usage externe
Bouche (abcès dentaires, maux de dents, gingivite, pyorrhée dentaire, etc.) : Faire circuler une cuillerée à café de solution sur la zone affectée pendant cinq minutes. Recracher le liquide.
Yeux (conjonctivite, kératite, ophtalmie, etc.) : Trois gouttes de solution (maximum 10 ppm) deux fois par jour. Attention ! Le pH de la solution ne doit pas être inférieur à 6,5 sinon celle-ci serait trop acide et piquerait les yeux.
O.R.L. (otite, infection de la gorge, catarrhe, sinusite...) :
■ En gargarismes.
■ En inhalation : à l'aide d'un nébuliseur vaporiser un fin brouillard pour les affections nasales, les affections de la gorge et des poumons, deux à trois fois par jour.
■ En gouttes : trois gouttes de solution (3 à 10 ppm) dans chaque narine, deux à trois fois par jour. Pour l'oreille, remplir le canal à l'aide d'un compte-gouttes, une ou deux fois par jour pendant deux ou trois jours.
Peau (acné, brûlures, coups de soleil, coupures, eczéma, engelures, furoncles, hémorroïdes, herpès/zona, mycoses, piqûres d'insectes, prurit, psoriasis, verrues...) : Appliquer deux à trois fois par jour liquide, lotion ou pommade. Vaporiser la zone affectée. À noter que le contact avec la peau doit être d'au moins 6 minutes pour laisser au produit le temps d'agir.
Lavements et douches vaginales : Une demi à deux cuillerées à soupe de solution à 10 ppm par demi-litre d'eau.
QUEL AVENIR POUR L'ARGENT COLLOÏDAL ?
L'avenir de l'argent colloïdal dépend de l'attitude de ces trois principaux acteurs :
− Le public ;
− Les autorités administratives et médicales ;
− Les producteurs (entreprises pharmaceutiques et fabricants d'argent colloïdal).
1. Le public
Nous assistons depuis un certain temps au développement accéléré des médecines dites « parallèles ». De plus en plus d'individus prennent conscience du champ limité de la médecine « orthodoxe », surtout lorsqu'elle les abandonne à leur sort en les déclarant incurables. On ne compte plus les cas « incurables » guéris par les méthodes alternatives. C'est pourquoi, vu ses étonnantes performances, l'argent colloïdal pourrait bien devenir sous peu un classique de l'armoire à pharmacie. Sans doute suffira-t-il pour cela que le public soit bien informé.
2. Les autorités administratives et médicales
Que ce soit en Europe, aux USA, au Canada ou en Australie, les intentions des autorités administratives sont claires : s'opposer par tous les moyens à la diffusion des médecines et produits dites « parallèles », dont le succès populaire constitue une menace à la fois pour la médecine orthodoxe et les entreprises pharmaceutiques. En ce qui concerne l'argent colloïdal, la FDA1 américaine et ses homologues dans d'autres pays n'ont pas réussi jusqu'ici à l'interdire totalement, mais ce n'est pas faute d'essayer. Le produit a été relégué au rang de « supplément alimentaire » (l'argent peut aussi être considéré comme un simple oligoélément) ; en conséquence, il est interdit aux fabricants de revendiquer la moindre action thérapeutique pour leurs produits. La situation est très bien résumée par Bill Fernald (entreprise Utopia Silver) :
La médecine officielle est entrée en guerre contre l'argent colloïdal... cet antibiotique naturel accomplit des choses dont sont incapables les antibiotiques de synthèse.
Cette guerre sera finalement remportée par les tenants de l'argent colloïdal, parce qu'ils détiennent les preuves [de sa valeur] et sont soutenus par le public.
Pour tenter de discréditer l'argent colloïdal la FDA ne fait aucune distinction entre l'argent colloïdal et les sels et composés d'argent dont l'emploi irresponsable peut effectivement être dangereux. Cette démarche partisane revient à interdire la vente des champignons sous prétexte que certaines espèces sont vénéneuses !
La raison pour laquelle on entend tellement parler de I'argyrie, dit encore Bill Fernald, ce n'est pas parce quelle est susceptible de se produire chez les utilisateurs d'argent colloïdal, mais parce que c'est la seule accusation que ses détracteurs ont réussi à formuler à son égard.
L'argent colloïdal est un véritable cauchemar pour ses détracteurs. Qui sont ces détracteurs ?... Un consortium d'étranges associés. Si quelqu'un occupant un poste à la FDA a l'occasion de faire plaisir à ceux qu'ils règlemente dans l'industrie pharmaceutique, il obtiendra un bon poste chez eux quand il prendra sa retraite... Les liens FDA/entreprises pharmaceutiques ont été bien établis ces dernières années par des enquêtes du Congrès... Les bureaucrates de carrière, motivés par le pactole qu'ils peuvent glaner auprès de leurs futurs employeurs ont tellement abusé de leur position qu'ils ont été admonestés sans détour par le sénateur Dan Burton lors d'une récente session du Sénat...
Ce qui préoccupe les détracteurs de l'argent colloïdal ce n'est pas la santé des citoyens, mais celle de leurs propres finances. Si l'infection disparaissait, la médecine allopathique ne serait plus que l'ombre d'elle-même. C'est grâce à I'infection (l'action des microbes sur l'organisme) que la roue de l'industrie médicale continue de tourner.
Quelle meilleure preuve des véritables motivations des autorités que cet aveu pour le moins inattendu d'un ancien membre de la FDA, le Dr Herbert Ley : La FDA « protège » la grande industrie pharmaceutique et s'en trouve finalement récompensée ; elle utilise les
pouvoirs de la police de l'État pour attaquer ceux qui menacent les grandes entreprises pharmaceutiques... La seule chose qui m'ennuie le plus, c 'est que le public pense que la FDA le protège, alors qu'il n'en est rien. Ce que fait la FDA et ce que le public croit qu'elle fait, c'est le jour et la nuit.
À la suite des attaques contre I'argent colloïdal par la FDA, par de soi-disant « pourfendeurs de charlatans » ainsi que par la presse américaine et internationale (dont les revenus publicitaires dépendent pour une bonne part des publicités pour les médicaments), Brent Finnigan (un fabricant de générateur d'argent colloïdal) a écrit en octobre 1999 à la FDA en lui demandant de bien vouloir fournir les statistiques suivantes :
1. 2. 3. 4. Nombre de décès attribuables à l'argent colloïdal.
Nombre de réactions allergiques attribuables à l'absorption d'argent colloïdal.
Nombre d'interactions nocives entre médicaments et argent colloïdal.
Nombre de cas d'argyrie imputables à l'utilisation d'argent colloïdal ionique (électrocolloïdal).
5. Nombre de cas d'argyrie dus à l'utilisation d'argent colloïdal ne contenant pas de produit stabilisants.
Réponse de l'administration : Suite à votre question sur les effets négatifs associés à I'utilisation de I'argent colloïdal, nous avons interrogé la [banque de données] de la FDA sur les réactions adverses et n'avons rien trouvé qui corresponde à votre demande.
Autrement dit, la FDA a été contrainte d'admettre qu'elle ne possédait aucune donnée clinique suggérant que l'utilisation de l'argent colloïdal présente un quelconque danger pour l'individu. À propos de substances dangereuses et de médecine orthodoxe, citons ces
statistiques édifiantes publiées par le très officiel Journal of the American Association (vol. 284, no. 4, 28 juillet 2002) recensant le nombre de victimes directement attribuables au système médical pour les seuls USA et limitées aux seuls hôpitaux :
− Opérations inutiles : 12 000 morts.
− Erreurs de prescriptions (dans les hôpitaux) : 7 000 morts (personnes auxquelles on a donné les mauvais médicaments !).
− Effets adverses des médicaments : 106 000 morts (personnes ayant reçu les « bons » médicaments).
− Infections en milieu hospitalier : 80 000 morts.
− Autres erreurs (dans les hôpitaux) : 20 000 morts.
Total : 225 000 morts
Le système de « santé » est donc responsable au minimum de 225 000 morts dans l'année, ce qui fait de lui la troisième cause de décès aux USA ! Les médicaments homologués par la FDA tuent plus de 100 000 personnes dans les seuls hôpitaux américains. Combien meurent ainsi dans le monde entier ! Où sont les statistiques dénombrant les morts attribuées aux suppléments alimentaires, aux plantes médicinales et autres traitements « parallèles » ?!
1. Les fabricants
L'industrie pharmaceutique
Malgré le flot d'informations positives sur I"argent colloïdal, malgré l'espoir qu'il offre dans cette guerre sans merci contre les infections, il ne figurera donc pas de sitôt dans la panoplie des remèdes « officiels ». De nombreuses entreprises poursuivent des recherches sur les composés d'argent et les accessoires médicaux comportant de l'argent, mais l'argent « isolé » (ions d'argent et particules chargées) n'intéresse pas la grande industrie pharmaceutique.
Ceci s'explique facilement : les dépenses encourues en vue d'obtenir l'homologation de la FDA pour un nouveau médicament varient entre plusieurs centaines de milliers et plusieurs millions de dollars, pouvant même atteindre la somme faramineuse de trois cent millions de dollars ! Dans une telle situation, qui se soucierait de procéder aux études scientifiques nécessaires sur l'argent colloïdal alors que ce produit ne peut être breveté ? Et même si l'on parvient à breveter un procédé de fabrication, c'est de toute façon un produit qui pourrait entrer en concurrence avec d'autres beaucoup plus rentables.
Il est donc à peu près certain qu'il n'y a rien de bon à attendre de cette industrie et que sa seule réaction va consister à essayer d'éliminer un concurrent potentiellement dangereux. En effet, à mesure que les gens découvrent et utilisent l'argent colloïdal (et d'autres traitements « parallèles »), les besoins en coûteux médicaments et en visites médicales diminuent.
Les fabricants d'argent colloïdal
On peut voir dès maintenant se dessiner deux catégories parmi les fabricants : d'une part ceux qui produisent et commercialisent l'argent colloïdal de manière artisanale ; d'autre part, des entreprises dotées d'un équipement de pointe et animées par des scientifiques (chimistes et microbiologistes). Pour pleinement réussir, « l'industrie » de l'argent colloïdal devra :
− Subir une épuration d'où émergeront les individus à l'éthique irréprochable, ayant sincèrement pour but de servir l'intérêt du public. C'est un processus qui pourrait éliminer jusqu'à 90% des fabricants et revendeurs actuels, en fait tous les opportunistes qui ont envahi le marché et contribuent davantage que ses détracteurs à discréditer l'argent colloïdal.
− Établir des normes de fabrication précises.
− Trouver des moyens pour financer des recherches et des essais cliniques qui donneraient à I'argent colloïdal un statut « légal » de nouveau médicament et feraient taire une fois pour toutes ses détracteurs. Comme nous l'avons signalé précédemment une entreprise au moins semble suivre cette démarche (American Biotech Labs). Si elle réussit son pari (ce qui semble bien amorcé), ce sera évidemment un tournant décisif pour l'avenir de l'argent colloïdal.
L'avenir de l'argent colloïdal dépend de l'attitude de ces trois principaux acteurs :
− Le public ;
− Les autorités administratives et médicales ;
− Les producteurs (entreprises pharmaceutiques et fabricants d'argent colloïdal).
1. Le public
Nous assistons depuis un certain temps au développement accéléré des médecines dites « parallèles ». De plus en plus d'individus prennent conscience du champ limité de la médecine « orthodoxe », surtout lorsqu'elle les abandonne à leur sort en les déclarant incurables. On ne compte plus les cas « incurables » guéris par les méthodes alternatives. C'est pourquoi, vu ses étonnantes performances, l'argent colloïdal pourrait bien devenir sous peu un classique de l'armoire à pharmacie. Sans doute suffira-t-il pour cela que le public soit bien informé.
2. Les autorités administratives et médicales
Que ce soit en Europe, aux USA, au Canada ou en Australie, les intentions des autorités administratives sont claires : s'opposer par tous les moyens à la diffusion des médecines et produits dites « parallèles », dont le succès populaire constitue une menace à la fois pour la médecine orthodoxe et les entreprises pharmaceutiques. En ce qui concerne l'argent colloïdal, la FDA1 américaine et ses homologues dans d'autres pays n'ont pas réussi jusqu'ici à l'interdire totalement, mais ce n'est pas faute d'essayer. Le produit a été relégué au rang de « supplément alimentaire » (l'argent peut aussi être considéré comme un simple oligoélément) ; en conséquence, il est interdit aux fabricants de revendiquer la moindre action thérapeutique pour leurs produits. La situation est très bien résumée par Bill Fernald (entreprise Utopia Silver) :
La médecine officielle est entrée en guerre contre l'argent colloïdal... cet antibiotique naturel accomplit des choses dont sont incapables les antibiotiques de synthèse.
Cette guerre sera finalement remportée par les tenants de l'argent colloïdal, parce qu'ils détiennent les preuves [de sa valeur] et sont soutenus par le public.
Pour tenter de discréditer l'argent colloïdal la FDA ne fait aucune distinction entre l'argent colloïdal et les sels et composés d'argent dont l'emploi irresponsable peut effectivement être dangereux. Cette démarche partisane revient à interdire la vente des champignons sous prétexte que certaines espèces sont vénéneuses !
La raison pour laquelle on entend tellement parler de I'argyrie, dit encore Bill Fernald, ce n'est pas parce quelle est susceptible de se produire chez les utilisateurs d'argent colloïdal, mais parce que c'est la seule accusation que ses détracteurs ont réussi à formuler à son égard.
L'argent colloïdal est un véritable cauchemar pour ses détracteurs. Qui sont ces détracteurs ?... Un consortium d'étranges associés. Si quelqu'un occupant un poste à la FDA a l'occasion de faire plaisir à ceux qu'ils règlemente dans l'industrie pharmaceutique, il obtiendra un bon poste chez eux quand il prendra sa retraite... Les liens FDA/entreprises pharmaceutiques ont été bien établis ces dernières années par des enquêtes du Congrès... Les bureaucrates de carrière, motivés par le pactole qu'ils peuvent glaner auprès de leurs futurs employeurs ont tellement abusé de leur position qu'ils ont été admonestés sans détour par le sénateur Dan Burton lors d'une récente session du Sénat...
Ce qui préoccupe les détracteurs de l'argent colloïdal ce n'est pas la santé des citoyens, mais celle de leurs propres finances. Si l'infection disparaissait, la médecine allopathique ne serait plus que l'ombre d'elle-même. C'est grâce à I'infection (l'action des microbes sur l'organisme) que la roue de l'industrie médicale continue de tourner.
Quelle meilleure preuve des véritables motivations des autorités que cet aveu pour le moins inattendu d'un ancien membre de la FDA, le Dr Herbert Ley : La FDA « protège » la grande industrie pharmaceutique et s'en trouve finalement récompensée ; elle utilise les
pouvoirs de la police de l'État pour attaquer ceux qui menacent les grandes entreprises pharmaceutiques... La seule chose qui m'ennuie le plus, c 'est que le public pense que la FDA le protège, alors qu'il n'en est rien. Ce que fait la FDA et ce que le public croit qu'elle fait, c'est le jour et la nuit.
À la suite des attaques contre I'argent colloïdal par la FDA, par de soi-disant « pourfendeurs de charlatans » ainsi que par la presse américaine et internationale (dont les revenus publicitaires dépendent pour une bonne part des publicités pour les médicaments), Brent Finnigan (un fabricant de générateur d'argent colloïdal) a écrit en octobre 1999 à la FDA en lui demandant de bien vouloir fournir les statistiques suivantes :
1. 2. 3. 4. Nombre de décès attribuables à l'argent colloïdal.
Nombre de réactions allergiques attribuables à l'absorption d'argent colloïdal.
Nombre d'interactions nocives entre médicaments et argent colloïdal.
Nombre de cas d'argyrie imputables à l'utilisation d'argent colloïdal ionique (électrocolloïdal).
5. Nombre de cas d'argyrie dus à l'utilisation d'argent colloïdal ne contenant pas de produit stabilisants.
Réponse de l'administration : Suite à votre question sur les effets négatifs associés à I'utilisation de I'argent colloïdal, nous avons interrogé la [banque de données] de la FDA sur les réactions adverses et n'avons rien trouvé qui corresponde à votre demande.
Autrement dit, la FDA a été contrainte d'admettre qu'elle ne possédait aucune donnée clinique suggérant que l'utilisation de l'argent colloïdal présente un quelconque danger pour l'individu. À propos de substances dangereuses et de médecine orthodoxe, citons ces
statistiques édifiantes publiées par le très officiel Journal of the American Association (vol. 284, no. 4, 28 juillet 2002) recensant le nombre de victimes directement attribuables au système médical pour les seuls USA et limitées aux seuls hôpitaux :
− Opérations inutiles : 12 000 morts.
− Erreurs de prescriptions (dans les hôpitaux) : 7 000 morts (personnes auxquelles on a donné les mauvais médicaments !).
− Effets adverses des médicaments : 106 000 morts (personnes ayant reçu les « bons » médicaments).
− Infections en milieu hospitalier : 80 000 morts.
− Autres erreurs (dans les hôpitaux) : 20 000 morts.
Total : 225 000 morts
Le système de « santé » est donc responsable au minimum de 225 000 morts dans l'année, ce qui fait de lui la troisième cause de décès aux USA ! Les médicaments homologués par la FDA tuent plus de 100 000 personnes dans les seuls hôpitaux américains. Combien meurent ainsi dans le monde entier ! Où sont les statistiques dénombrant les morts attribuées aux suppléments alimentaires, aux plantes médicinales et autres traitements « parallèles » ?!
1. Les fabricants
L'industrie pharmaceutique
Malgré le flot d'informations positives sur I"argent colloïdal, malgré l'espoir qu'il offre dans cette guerre sans merci contre les infections, il ne figurera donc pas de sitôt dans la panoplie des remèdes « officiels ». De nombreuses entreprises poursuivent des recherches sur les composés d'argent et les accessoires médicaux comportant de l'argent, mais l'argent « isolé » (ions d'argent et particules chargées) n'intéresse pas la grande industrie pharmaceutique.
Ceci s'explique facilement : les dépenses encourues en vue d'obtenir l'homologation de la FDA pour un nouveau médicament varient entre plusieurs centaines de milliers et plusieurs millions de dollars, pouvant même atteindre la somme faramineuse de trois cent millions de dollars ! Dans une telle situation, qui se soucierait de procéder aux études scientifiques nécessaires sur l'argent colloïdal alors que ce produit ne peut être breveté ? Et même si l'on parvient à breveter un procédé de fabrication, c'est de toute façon un produit qui pourrait entrer en concurrence avec d'autres beaucoup plus rentables.
Il est donc à peu près certain qu'il n'y a rien de bon à attendre de cette industrie et que sa seule réaction va consister à essayer d'éliminer un concurrent potentiellement dangereux. En effet, à mesure que les gens découvrent et utilisent l'argent colloïdal (et d'autres traitements « parallèles »), les besoins en coûteux médicaments et en visites médicales diminuent.
Les fabricants d'argent colloïdal
On peut voir dès maintenant se dessiner deux catégories parmi les fabricants : d'une part ceux qui produisent et commercialisent l'argent colloïdal de manière artisanale ; d'autre part, des entreprises dotées d'un équipement de pointe et animées par des scientifiques (chimistes et microbiologistes). Pour pleinement réussir, « l'industrie » de l'argent colloïdal devra :
− Subir une épuration d'où émergeront les individus à l'éthique irréprochable, ayant sincèrement pour but de servir l'intérêt du public. C'est un processus qui pourrait éliminer jusqu'à 90% des fabricants et revendeurs actuels, en fait tous les opportunistes qui ont envahi le marché et contribuent davantage que ses détracteurs à discréditer l'argent colloïdal.
− Établir des normes de fabrication précises.
− Trouver des moyens pour financer des recherches et des essais cliniques qui donneraient à I'argent colloïdal un statut « légal » de nouveau médicament et feraient taire une fois pour toutes ses détracteurs. Comme nous l'avons signalé précédemment une entreprise au moins semble suivre cette démarche (American Biotech Labs). Si elle réussit son pari (ce qui semble bien amorcé), ce sera évidemment un tournant décisif pour l'avenir de l'argent colloïdal.
ARGENT ET SELS D'ARGENT PROPRIÉTÉS ET USAGES
Feuilles d'argent :
Les feuilles d'argent peuvent être employées pour recouvrir les brûlures du deuxième et du troisième degré préalablement nettoyées afin de les préserver de l'infection.
Chlorure d'argent : Drastique (purgatif) puissant, anti-épileptique, antiscrofuleux.
Chlorure d'argent ammoniacal : employé autrefois contre l'épilepsie, la syphilis. Aujourd'hui inusité.
Fluorure d'argent : Puissant antiseptique. En solution de 1/5000, il a été employé contre l'inflammation purulente des yeux chez les nouveaux-nés. On a également préconisé pour diverses affections des solutions de 1 à 3/1000 et celle de 1/1000 pour des lésions syphilitiques (injections urétrales ou lavages).
Hyposulfite double d'argent et de sodium (ou thiosulfate d'argent et de sodium) : employé dans le traitement des infections génito-urinaires (blennorragie, cystite) en injection, et pour les injections intra-urétrales.
Hyposulfite d'argent et de potassium (thiosulfate d'argent et de potassium, Blennargon) : Antiseptique utilisé dans le traitement de la blennorragie en injections urétrales.
Nitrate d'argent : À l'extérieur, on l'utilise pour ses propriétés caustiques et antiseptiques sous forme de crayons. C'est un cautérisant. En solution dans l'eau distillée à 1/100, il est ordonné comme collyre préventif de l'ophtalmie des nouveaux-nés.
À la dilution de 1/100 en instillations, il est préconisé dans le traitement de la blennorragie chronique.
En solution de 1/1000 à 1/10000, c'est un antiseptique puissant qu'on emploie dans le lavage des plaies.
Pour les concentrations de 1/200 000 et même de 1/500 000, l'action reconstituante des tissus et l'action antiseptique sont associées.
Des pommades de 0,25 pour 100 de nitrate d'argent peuvent être utilisées dans les cas de brûlures et d'échaudages plus graves.
En médecine vétérinaire, le nitrate d'argent est administré comme astringent, en solution diluée et par voie buccale, contre les ulcères de l'estomac et de l'intestin, contre les diarrhées rebelles...
Employé à l'extérieur dans de nombreux cas (fistules, ulcères, plaies) comme antiseptique ou caustique selon la concentration des solutions ou pommades utilisées, il sert encore, à l'état de crayon, comme cautérisant. Il est en outre préconisé dans le traitement de la conjonctivite en solution de 0,5 à 1/100.
[Version non-officielle retranscrite à partir du texte original papier publié en 2004, aux éditions Le Lotus d'Or, ISBN : 2-9511714-5-5]
Biographie : Tiré du livre de Frank Goldman
Feuilles d'argent :
Les feuilles d'argent peuvent être employées pour recouvrir les brûlures du deuxième et du troisième degré préalablement nettoyées afin de les préserver de l'infection.
Chlorure d'argent : Drastique (purgatif) puissant, anti-épileptique, antiscrofuleux.
Chlorure d'argent ammoniacal : employé autrefois contre l'épilepsie, la syphilis. Aujourd'hui inusité.
Fluorure d'argent : Puissant antiseptique. En solution de 1/5000, il a été employé contre l'inflammation purulente des yeux chez les nouveaux-nés. On a également préconisé pour diverses affections des solutions de 1 à 3/1000 et celle de 1/1000 pour des lésions syphilitiques (injections urétrales ou lavages).
Hyposulfite double d'argent et de sodium (ou thiosulfate d'argent et de sodium) : employé dans le traitement des infections génito-urinaires (blennorragie, cystite) en injection, et pour les injections intra-urétrales.
Hyposulfite d'argent et de potassium (thiosulfate d'argent et de potassium, Blennargon) : Antiseptique utilisé dans le traitement de la blennorragie en injections urétrales.
Nitrate d'argent : À l'extérieur, on l'utilise pour ses propriétés caustiques et antiseptiques sous forme de crayons. C'est un cautérisant. En solution dans l'eau distillée à 1/100, il est ordonné comme collyre préventif de l'ophtalmie des nouveaux-nés.
À la dilution de 1/100 en instillations, il est préconisé dans le traitement de la blennorragie chronique.
En solution de 1/1000 à 1/10000, c'est un antiseptique puissant qu'on emploie dans le lavage des plaies.
Pour les concentrations de 1/200 000 et même de 1/500 000, l'action reconstituante des tissus et l'action antiseptique sont associées.
Des pommades de 0,25 pour 100 de nitrate d'argent peuvent être utilisées dans les cas de brûlures et d'échaudages plus graves.
En médecine vétérinaire, le nitrate d'argent est administré comme astringent, en solution diluée et par voie buccale, contre les ulcères de l'estomac et de l'intestin, contre les diarrhées rebelles...
Employé à l'extérieur dans de nombreux cas (fistules, ulcères, plaies) comme antiseptique ou caustique selon la concentration des solutions ou pommades utilisées, il sert encore, à l'état de crayon, comme cautérisant. Il est en outre préconisé dans le traitement de la conjonctivite en solution de 0,5 à 1/100.
[Version non-officielle retranscrite à partir du texte original papier publié en 2004, aux éditions Le Lotus d'Or, ISBN : 2-9511714-5-5]
Biographie : Tiré du livre de Frank Goldman